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Planète+ Canada: 100% documentaire, sans publicité

Planète+ Canada: 100% documentaire, sans publicité
Courtoisie Planète Canada

La chaîne Planète+ Canada, propriété du Groupe Canal+ et déclinaison canadienne de Planète+ France, a pignon dans les petits écrans de la Belle Province depuis 2002, mais entend accroître son rayonnement cette année avec une offre plus que jamais diversifiée.

L’antenne ne relaie que des documentaires sur des sujets variés, tels l’histoire, la géographie, les animaux, les arts et la culture, les questions de société, la justice et les sensations fortes. Le tout, 24 heures sur 24, sans publicité. On remplit le temps entre les différentes émissions avec des autopromotions et de courts intermèdes.

Les contenus de Planète+ Canada proviennent de l’ensemble de la Francophonie, incluant l’Afrique, et on aimerait éventuellement ajouter des productions québécoises.

Pour l’instant, Planète+ Canada n’est disponible que via Vidéotron (à la position 171, et 771 en HD), mais on assure que des pourparlers sont toujours en cours pour que l’autre grand distributeur, Bell, l’insère à sa grille. Aucun résultat d’écoute chiffré n’est rendu public, mais on soutient que Planète+ Canada tire très bien son épingle du jeu devant les autres chaînes internationales accessibles chez nous, auprès du public-cible des 35-65 ans, tant masculin que féminin.

«On a des auditeurs qui nous sont fidèles depuis plusieurs années, a insisté Agathe Valissant, responsable des communications chez Planète+, en conférence de presse, lundi. On essaie de développer un système de visibilité plus important, mais on a un noyau dur d’abonnés très assidus. Il y a eu une période où les gens trouvaient les documentaires un peu ennuyeux mais, de plus en plus, on y revient. On sent une envie chez le public de s’ouvrir au monde.»

Pas de limites

Pour l’automne, Planète+ Canada fonde énormément d’espoir sur son nouveau bloc de programmation No Limit, qui traite de science, de médecine et de technologie sous toutes leurs formes. Agathe Valissant risque le mot «sensationnaliste» pour décrire les docu-réalités qui y sont regroupés, «mais on garde un contenu sérieux», a-t-elle souligné. Par exemple, dans Les chirurgiens de l’espoir (dès le 14 octobre, 20h), on suit le quotidien de plusieurs spécialistes en chirurgie réparatrice. Collision (dès le 14 octobre, 21h), s’intéresse au boulot des premiers répondants sur les scènes d’urgence. Témoignages de pompiers, de policiers et d’ambulanciers, qui doivent rassurer et raisonner les victimes et leurs proches dans les minutes qui suivent le drame, images de massages cardiaques et de patients entubés sur des civières, on sera plongé au cœur des tragédies, avec pudeur et respect.

Voici d’autres titres qui retiendront l’attention. Échappées belles (dès le 11 octobre, à 20h), nous entraînera sur quelques-unes des plus belles routes du globe, au Québec, au Portugal, en Toscane, au Brésil et à Venise. Palais d’Europe (dès le 16 octobre, à 21h) expliquera comment palais, châteaux et somptueuses résidences ont été la gloire de puissants empires historiques, en s’attardant aux lieux et personnages qui en ont marqué les hauts faits.

À L’hôpital des enfants (dès le 17 octobre, 20h), on rencontrera des bouts de choux et adolescents malades, ainsi que leurs parents, dans un grand établissement pédiatrique. Les cinq épisodes de Sur les traces de Tintin (en décembre) nous conduiront au cœur des albums et des aventures du reporter le plus célèbre de la bande dessinée. Puis, du coté de Orgasm Inc. (le 23 novembre, à 19h30), on braquera une loupe sur les dysfonctions sexuelles féminines, comme l’anorgasmie et l’absence de désir. La réalisatrice Liz Canner croyait simplement se pencher sur la science et le plaisir, mais a déniché un fascinant filon en constatant que les compagnies pharmaceutiques s’en mettent parfois plein les poches au profit des petits bobos des femmes.

Certaines reconstitutions nous laisseront sans doute sur le bout de notre chaise. On pense à Histoire d’un enlèvement (16 novembre, 19h30), qui relate la disparition choquante de Megumi Yokota, une fillette japonaise de 13 ans, en novembre 1977. Ses proches n’ont eu aucune piste pour retrouver la gamine jusqu’à ce qu’en 2002, la Corée du Nord reconnaisse avoir kidnappé des Japonais à des fins d’espionnage. Est-ce que ce fut là le destin de Megumi Yokota? Aussi, Les amants du IIIe Reich (17 novembre, 21h), prend des allures de Roméo et Juliette de l’époque nazie, alors qu’en 1934, Jutta, 14 ans, et Helmuth, 15 ans, voyaient leur romance perturbée par les tensions de la guerre.

Enfin, La soif du monde, un pamphlet inquiétant sur l’eau potable, sera diffusé le 7 décembre prochain, à l’occasion d’un grand débrouillage du temps des Fêtes.

Planète+ Canada s’offrira un tout nouveau site web avec horaire complet et vidéos de promotion d’ici quelques jours.

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