La campagne d'autocollants suivie par le syndicat des agents du Service de police de la Ville de Montréal a coûté près de 11 500 $ au SPVM en frais de nettoyage de véhicules et de bâtiments.
Selon des informations obtenues par Radio-Canada en vertu de la Loi sur l'accès à l'information, au 3 septembre dernier, le SPVM avait dépensé 11 465 $ pour faire retirer les autocollants de la Coalition syndicale pour la libre négociation sur ses véhicules et bâtiments.
D'après les informations obtenues auprès de la Ville, il en a coûté 7100 $ pour nettoyer des véhicules et 4400 $ pour les bâtiments au cours de la période visée.
Rappelons que les agents du SPVM, tout comme de nombreux fonctionnaires municipaux de la province, exercent des moyens de pression pour dénoncer le projet de loi 3 sur la réforme des régimes de retraite des employés municipaux, déposé en juin dernier par le gouvernement Couillard.
Or, il n'y a pas que les voitures de police qui sont la cible de cette campagne d'autocollants. Le Service des incendies de la Ville de Montréal a aussi dû débourser 12 474 $ entre le 23 juillet et le 2 août dernier pour le nettoyage de 108 véhicules.
Comme dans plusieurs autres villes, l'administration du maire Coderre entend transférer la facture de nettoyage des véhicules aux organisations syndicales impliquées.
Mais dès le début de l'opération nettoyage, cet été, les syndicats ont répliqué en envoyant une mise en demeure à la Ville, arguant que les employés ont « le droit de s'exprimer ».
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