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Démission de la députée péquiste Élaine Zakaïb

Démission de la députée péquiste Élaine Zakaïb
PC

La députée de Richelieu et ex-ministre déléguée dans le gouvernement Marois, Élaine Zakaïb, quitte ses fonctions. Elle sera, dès demain, chef de la restructuration et vice-présidente à la stratégie et aux finances du détaillant de vêtements Jacob, qui a annoncé en mai la fermeture de 92 boutiques.

Accompagnée du chef par intérim du Parti québécois, Stéphane Bédard, lors de son point de presse, Mme Zakaïb a d'emblée précisé qu'elle renonçait à sa prime de transition, son départ étant volontaire.

Elle a admis avoir pris une décision « déchirante », celle de revenir dans le milieu des affaires, tout en cessant de représenter à l'Assemblée nationale la circonscription de Richelieu, sa région natale.

« Je suis née à Sorel-Tracy et j'aime les gens d'ici. Cependant, je ne pouvais pas accepter la possibilité que Jacob s'éteigne sans que je fasse tout ce qui est possible pour relancer ce fleuron de l'économie québécoise. »

— Élaine Zakaïb

En acceptant ce défi, elle estime rester fidèle à l'engagement de servir la région, car son objectif est de sauvegarder des centaines d'emplois et d'encourager la production locale. « Une relance qu'on va faire sur la base de confection, de conception de design et de fabrication québécoise. Dorénavant, les Québécoises auront accès à des vêtements fabriqués au Québec, dans toutes les régions du Québec », a dit Mme Zakaïb.

Mme Zakaïb a expliqué qu'elle ne pouvait décliner l'offre de Joey Basmaji, le fondateur de Jacob, de redynamiser les activités de l'entreprise locale.

« Présentement, Jabob rencontre des difficultés financières importantes, en grande partie causées par l'arrivée et la concurrence de grandes chaînes multinationales. Et j'ai l'opportunité de mettre mes compétences, mon expérience, mes connaissances, mon énergie à la relance de Jabob. »

— Élaine Zakaïb

Pilier économique de l'ancienne équipe Marois, dans lequel elle était ministre déléguée à la Politique industrielle et à la Banque de développement économique, Mme Zakaïb n'a pas réussi à concrétiser son projet de banque dédiée à l'investissement. Le projet de loi visant à mettre en place cette institution était mort au feuilleton.

Avocate de formation, elle présidait la Commission de l'administration publique. Elle était aussi porte-parole de l'opposition officielle pour le Conseil du Trésor et les technologies de l'information. Elle représentait la circonscription de Richelieu depuis septembre 2012, sous la bannière du Parti québécois.

Avant sa carrière politique, Mme Zakaïb travaillait pour le Fonds de solidarité FTQ. Elle a été présidente-directrice générale des Fonds régionaux de solidarité FTQ de 2004 à 2012. Au début de l'année, elle a d'ailleurs dû se défendre d'avoir fermé les yeux sur un système de favoritisme envers des projets de Tony Accurso à l'époque où elle était à la tête des Fonds régionaux de solidarité FTQ.

Avec cette démission, le PQ se retrouve désormais avec 29 députés à l'Assemblée nationale.

Deux élections partielles à venir

Deux élections partielles doivent avoir lieu prochainement. L'une à Lévis, pour combler la place laissée vacante par le caquiste Christian Dubé. Elle aura lieu le 20 octobre. Et une autre devrait être tenue dans la circonscription de Richelieu, à une date qui reste à déterminer, dans les six prochains mois.

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