Rio Tinto Alcan (RTA) entame des démarches devant les tribunaux pour contester une accusation portée par la direction des poursuites criminelles et pénales en vertu de la Loi sur la qualité de l'environnement.
Cette accusation a été déposée en juillet à la suite d'un incident qui s'est produit en janvier 2013. Les résidents d'un quartier du secteur Arvida, situé à côté du complexe Jonquière, se sont réveillés avec une fine couche de poussière rougeâtre sur la neige devant leur maison.
Après une longue enquête du ministère de l'Environnement, le directeur aux poursuites criminelles et pénales a finalement conclu que la multinationale avait commis une infraction. Il reproche à la compagnie d'avoir émis des poussières de résidus de bauxite, qui sont considérées comme des contaminants.
RTA a pris plusieurs semaines avant de décider de contester l'accusation.
« On a plaidé non coupable dans ce dossier-là, affirme la porte-parole de la compagnie, Claudine Gagnon. Évidemment, on va avoir une défense à présenter et, comme le dossier va être entendu, on ne peut pas commenter davantage. »
L'entreprise risque d'écoper d'une amende entre 30 000 $ et 6 millions de dollars.
Le procès devrait avoir lieu au palais de justice de Chicoutimi.
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