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Référendum en Écosse : des leçons à tirer pour le PQ, croit le député péquiste Alexandre Cloutier

Référendum en Écosse : des leçons à tirer pour le PQ, croit Cloutier
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Le député péquiste Alexandre Cloutier lance un appel à l'unité des forces souverainistes du Québec, à quelques jours du référendum sur l'indépendance en Écosse.

M. Cloutier sera l'un des trois élus du Parti québécois (PQ) qui assisteront aux derniers jours de la campagne référendaire en Écosse et selon lui, son parti à plusieurs leçons à tirer du camp du oui écossais.

« À ce stade-ci, que le résultat soit 45 % ou 55 % pour le oui, ce sera soit une victoire complètement exceptionnelle, soit une grande avancée pour le peuple écossais », remarque-t-il. Alexandre Cloutier est le délégué officiel du PQ en Écosse. Il sera accompagné des députés Martine Ouellet et Mathieu Traversy, qui s'y rendent à titre personnel.

L'entrevue intégrale avec Alexandre Cloutier sera présentée dimanche lors de l'émission Les Coulisses du pouvoir, à 11 h sur ICI Radio-Canada Télé.

La campagne référendaire du Parti national écossais (PNE) suscite beaucoup d'intérêt au sein des troupes péquistes. Les députés Bernard Drainville et Pierre Karl Péladeau sont également allés prendre le pouls du mouvement écossais au cours de l'été.

« Ils ont réussi en Écosse à avoir un mouvement unifié. »

— Alexandre Cloutier, député péquiste de Lac-Saint-Jean

À l'heure des remises en question, le PQ peut tirer des leçons de l'expérience du mouvement indépendantiste écossais, selon Alexandre Cloutier. « Ils ont eu une démarche excessivement claire, dit-il. Ils ont compris que la meilleure réponse à l'argument de la peur, c'est celle de la clarté. »

Le député fait référence au livre blanc sur le référendum publié par le gouvernement écossais. Un document de 670 pages dans lequel le PNE répond aux nombreuses questions des citoyens et explique quel serait l'impact d'un vote pour l'indépendance dans tous les secteurs de la société.

« Ils ont compris qu'ils devaient avoir une approche chirurgicale et répondre aux interrogations des Écossais. »

— Alexandre Cloutier

Cette démarche doit être une source d'inspiration pour le PQ, avance le député. Celui-ci entend comprendre comment le camp du oui a réussi à obtenir des appuis dans plusieurs tranches de la population écossaise, notamment chez les nouveaux arrivants. Il rencontrera des représentants de divers groupes qui composent la société civile de cette nation.

L'unité du mouvement souverainiste au Québec est, selon lui, la clé de voûte pour relancer cette option ici. « Je suis persuadé que lorsque nous aurons bien défini ce que nous souhaitons proposer aux Québécois comme pays, c'est ce jour-là que nous allons recommencer à parler d'une seule voix. L'important maintenant, c'est qu'avec Option nationale et avec les souverainistes de Québec solidaire, nous arrivions à proposer un projet qui fait relativement consensus pour qu'enfin nous soyons capables concrètement de dire aux gens en quoi ça va améliorer leur vie. »

Alexandre Cloutier profitera d'ailleurs de son passage au Royaume-Uni pour rencontrer le fondateur et ex-chef d'Option nationale, Jean-Martin Aussant, qui vit désormais à Londres. Ni l'un, ni l'autre n'ont indiqué s'ils se lanceraient dans la course à la direction du PQ.

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