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La LNH s'attaque aux plongeons... et au «spin-o-rama»

La LNH s'attaque aux plongeons... et au «spin-o-rama»
PITTSBURGH, PA - APRIL 09: Jussi Jokinen #36 of the Pittsburgh Penguins scores against Jonas Gustavsson #50 of the Detroit Red Wings during the shootout at Consol Energy Center on April 9, 2014 in Pittsburgh, Pennsylvania. The Penguins defeated the Red Wings 4-3 in a shootout. (Photo by Justin K. Aller/Getty Images)
Justin K. Aller via Getty Images
PITTSBURGH, PA - APRIL 09: Jussi Jokinen #36 of the Pittsburgh Penguins scores against Jonas Gustavsson #50 of the Detroit Red Wings during the shootout at Consol Energy Center on April 9, 2014 in Pittsburgh, Pennsylvania. The Penguins defeated the Red Wings 4-3 in a shootout. (Photo by Justin K. Aller/Getty Images)

NEW YORK, États-Unis - Les «spécialistes» du plongeon et leurs entraîneurs seront maintenant exposés à des sanctions plus sévères dans le cadre de la réforme des règlements de la LNH qui a été annoncée jeudi.

Si on se fie aux règlements qui seront en vigueur dès cette saison, un joueur qui écopera d'une pénalité pour avoir plongé recevra d'abord un avertissement, avant d'écoper d'une amende de 2000 $ pour la deuxième offense, 3000 $ pour la troisième, 4000 $ pour la quatrième et 5000 $ pour la cinquième, sixième, septième et huitième.

Son entraîneur sera également mis à l'amende: 2000 $ lors de la quatrième faute du joueur, 3000 $ pour la cinquième, 4000 $ pour la sixième et 5000 $ pour les septième et huitième.

Tel que convenu lors de la réunion des directeurs généraux en mars dernier, l'objectif de cette mesure est de s'attaquer à l'épidémie de plongeons qui sévit aux quatre coins de la ligue — certains clubs étant plus fautifs que d'autres.

Les dirigeants ont également modifié certains règlements relatifs à la prolongation, aux tirs de barrage, aux pénalités, à la reprise vidéo, aux mises en jeu et au trapèze situé derrière le filet du gardien.

Afin de réduire le nombre de matchs qui se rendront en tirs de barrage, on resurfacera la patinoire à sec avant le début de la prolongation plutôt qu'en entamant la fusillade.

Les équipes changeront également de côté en prolongation, comme si elles étaient en deuxième période, afin de rendre les changements plus difficiles de la zone défensive.

En tirs de barrage, les entraîneurs n'auront plus à soumettre à l'arbitre en chef une liste de leurs trois tireurs. De plus, les joueurs ne pourront plus effectuer le «tourniquet» sur un tir de pénalité ou en fusillade.

Lors des reprises vidéo, le centre opérationnel aura «plus de pouvoirs» afin de déterminer la validité, ou non, d'un but. Le département en charge des opérations hockey pourra aussi offrir des «conseils» aux arbitres sur une plus grande variété de jeux, notamment afin de déterminer s'il y a eu un sifflet ou s'il y avait une intention de siffler.

L'interprétation des buts marqués avec le patin sera également plus permissive, puisque la ligue souhaite mettre l'emphase sur l'attaque.

D'autre part, le trapèze situé derrière le filet, qui sert à délimiter la zone où le gardien peut manier la rondelle, sera également élargie de deux pieds, une suggestion qui avait été présentée par l'Association des joueurs de la LNH afin de protéger davantage les défenseurs.

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