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Valérie Trierweiler, dans son livre «Merci pour ce moment» raconte sa réaction face à l'affaire Julie Gayet

Affaire Gayet, jalousie, Ségolène Royal... Trierweiler déballe tout dans son livre
Paris Match

Valérie Trierweiler raconte ses "années enchantées" puis la manière dont elle a vécu, "à terre", la fin de sa relation avec François Hollande, dans un livre publié jeudi et dont Paris Match a révélé quelques extraits mercredi 3 septembre.

Dans "Merci pour ce moment" (Les Arènes), la journaliste, officiellement séparée de François Hollande depuis janvier, raconte notamment comment elle a appris l'existence d'une liaison entre le chef de l'Etat et l'actrice Julie Gayet, révélée par l'hebdomadaire Closer.

"L'information Julie Gayet est le premier titre des matinales. (...) Je craque, je ne peux pas entendre ça, je me précipite dans la salle de bains. Je saisis le petit sac en plastique qui contient des somnifères (...) François m'a suivi (sic). Il tente de m'arracher le sac. Je cours dans la chambre. Il attrape le sac qui se déchire. Des pilules s'éparpillent sur le lit et le sol. Je parviens à en récupérer. J'avale ce que je peux. Je veux dormir. Je ne veux pas vivre les heures qui vont arriver. Je sens la bourrasque qui va s'abattre sur moi et je n'ai pas la force d'y résister. Je veux fuir. Je perds connaissance", écrit Valérie Trierweiler selon un extrait publié par Paris Match.

Selon l'ex-première dame, François Hollande a tenté de revenir vers elle après l'affaire Julie Gayet. François Hollande "me dit qu'il a besoin de moi. Chaque soir, il me demande de dîner avec lui. Qu'il veut me retrouver, quel que soit le prix à payer." Mais pour elle la page est déjà tournée. "Croit-il ce qu'il écrit? Ou suis-je le dernier caprice d'un homme qui ne supporte pas de perdre?", lâche-t-elle.

Trois autres courts extraits sont publiés par l'hebdomadaire, par ailleurs employeur de la journaliste: un relatant les premières réactions de François Hollande lorsque le futur chef de l'Etat a appris, en 2011, l'arrestation à New York de son rival socialiste Dominique Strauss-Kahn, un autre sur la jalousie de Michèle Obama alors que le président américain se photographiait avec la Première ministre danoise lors des obsèques de Nelson Mandela:

"Au cours de la cérémonie des obsèques de Mandela, l'image du président Obama faisant un selfie avec la Première ministre danoise blonde fait le tour du monde. J'observe la mine sombre de Michelle, à côté, et elle me plaît encore davantage. Je me réjouis de ne pas être la seule jalouse. Oui, jalouse, je le suis, comme je l'ai été avec chaque homme que j'ai aimé", écrit-elle.

Le dernier extrait relate une irruption de Ségolène Royal lors d'un tête à tête au restaurant.

L'Élysée n'était "pas au courant"

L'Élysée n'était "pas au courant" de la parution d'un livre de l'ex-première dame sur sa vie à l'Elysée, a déclaré mardi l'entourage du président François Hollande, sollicité par l'AFP. "Nous n'étions pas au courant et donc, par définition, nous n'avons pas lu ce livre", a-t-on indiqué.

Selon un des proches du président cité par Le Parisien, François Hollande est "atteré" par la sortie du livre de son ex-compagne. "Le président n'a rien vu venir. Il a appris la nouvelle hier matin comme tout le monde. Il ne sait pas ce qu'il y a dedans. Il est un peu atteré", raconte cette source.

Selon "une des rares personnes qui a pu lire les épreuves" rapporte Le Parisien, "tout est raconté dans le moindre détail". "C'est dévastateur pour l'image de François Hollande. Il s'agit de la revanche d'une femme blessée, humiliée. C'est un document choc".

"Hollande et les sans-dents"

L'une des phrases qui pourrait faire le plus de tort à François Hollande est extraite d'un repas familial. Le Monde qui a pu lire le livre se fait l'écho de ce moment durant lequel, le chef de l'Etat a rallié les origines modestes de la famille de Valérie Trierweiler. "Il s'est présenté comme l'homme qui n'aime pas les riches. En réalité, le président n'aime pas les pauvres. Lui, l'homme de gauche, dit en privé : ‘les sans-dents' très fier de son trait d'humour", écrit l'ex-Première dame.

"Tout ce que j'écris est vrai. À l'Elysée, je me sentais parfois comme en reportage. Et j'ai trop souffert du mensonge pour en commettre à mon tour", annonce Valérie Trierweiler d'emblée sur la couverture de l'ouvrage reproduite dans Paris Match dont elle est une collaboratrice.

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Premiers extraits du livre de Valérie Trierweiler

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