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Bernard Drainville ne tiendrait pas de référendum dans un premier mandat

Bernard Drainville ne tiendrait pas de référendum dans un premier mandat
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QUÉBEC - Aspirant éventuel à la direction du Parti québécois (PQ), Bernard Drainville propose d'exclure la tenue d'un référendum dans un premier mandat d'un gouvernement péquiste.

En revanche, il suggère de recourir aux fonds publics pour paver la voie à l'indépendance et préparer la tenue d'un référendum dès la première année d'un deuxième mandat gouvernemental.

L'objectif de la démarche est de faire du Québec un pays indépendant dans dix ans, en 2025 au plus tard.

Le député de Marie-Victorin a choisi, mercredi, de partager sur son blogue «certaines idées fondamentales» qui alimentent sa réflexion sur sa décision de se porter candidat ou non à la chefferie du Parti québécois.

Selon M. Drainville, il est clair que le PQ ne doit plus jamais se présenter devant l'électorat avec une position ambiguë à propos de la tenue ou non d’un référendum, une ambiguïté qui a plombé le leadership de Pauline Marois. Il croit que le PQ doit au contraire s'engager, aux prochaines élections en 2018, à ne pas tenir de référendum dans un premier mandat.

Ces quatre années ne se limiteraient pas pour autant à offrir «un bon gouvernement». Dans ce premier mandat sans référendum, le gouvernement péquiste utiliserait «les moyens et les ressources de l'État» pour «couvrir tous les aspects du projet d’indépendance».

En outre, la rédaction d'un projet de constitution serait mise en chantier et des projections financières et économiques d’un Québec indépendant seraient publiées. Le gouvernement du PQ développerait aussi sa politique étrangère, y compris les politiques commerciales, de défense et de coopération internationale.

À l'expiration du mandat, en 2022, le PQ solliciterait à nouveau la confiance de l'électorat pour organiser, l'année suivante, un référendum avec cette question: «Voulez-vous que le Québec demeure une province du Canada ou devienne un pays indépendant?»

Fait à noter, la réponse à une question référendaire formulée de la sorte ne peut être un oui ou un non. M. Drainville n'offre pas d'explication à ce sujet dans son blogue.

D'ici au scrutin de 2018, le député propose que le PQ consacre ses énergies à rétablir les ponts avec la population, la jeunesse et les souverainistes «égarés». Il suggère la création d’un groupe de recherche et de promotion du plan «Indépendance 2025», qui serait formé d’un noyau d’employés permanents exclusivement chargés d’effectuer des recherches sur l’indépendance et de les diffuser.

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