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Conflit à Gaza, situation en Irak et en Ukraine, virus Ebola... le point sur ce que vous avez (peut-être) raté cet été

International: le point sur ce que vous avez (peut-être) raté cet été
AFP

Déconnecter un peu pendant les vacances n'a jamais fait de mal à personne. Mais la rentrée approchant à grands pas, le moment est venu de revenir sur ce que vous avez (peut-être) raté en juillet et en août. Pour se remettre dans le bain, Le HuffPost fait le point sur deux mois d'actualité internationale, de l'Ukraine à Gaza en passant par l'Afrique de l'Ouest.

Guerre meurtrière de 50 jours à Gaza

gaza palestiniens
  • Le 15 juillet, Israël accepte une proposition de trêve de l'Egypte. La proposition est rejetée par le Hamas, qui exige la levée du blocus de la bande de Gaza. Deux jours plus tard, Israël passe à la vitesse supérieure et déclenche une opération terrestre pour détruire les tunnels du Hamas. Treize soldats israéliens et plusieurs centaines de Palestiniens sont tués en quelques jours.
  • Le 1er août, la première trêve acceptée à la fois par Israël et le Hamas vole en éclats en deux heures avant un nouveau bain de sang. Le nombre de victimes palestiniennes suscite une indignation internationale. Quatre jours plus tard, l'armée israélienne met fin à son opération terrestre et se retire de la bande de Gaza. Israël et le Hamas acceptent un cessez-le-feu de 72 heures. Mais le conflit reprend après l'échec par deux fois des négociations.
  • Le 26 août, les Palestiniens annoncent un accord de cessez-le-feu permanent prévoyant la levée du blocus de Gaza. Le Hamas revendique une "victoire", Israël annonce avoir accepté le cessez-le-feu "illimité". Le conflit a coûté la vié à 2140 Palestiniens et à 71 Israéliens.

» Retour sur les négociations israélo-palestiniennes:

(l'article se poursuit sous le diaporama):

Offensive djihadiste fulgurante en Irak et en Syrie

etat islamique
  • Après s'être emparés de pans entiers du nord de l'Irak et de la Syrie, les djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) proclament fin juin un califat sur les territoires conquis et se renomment l'"Etat islamique" (EI). Les 2 et 3 août, ils s'emparent de villes tenues par les Kurdes, dont Sinjar et Zoumar, infligeant un sérieux revers aux peshmergas (les forces kurdes), dernier rempart face à leur avancée. Le 7, l'Etat islamique prend Qaraqosh, plus grande ville chrétienne d'Irak. Des dizaines de milliers de membres des minorités chrétienne et yazidie (kurdophone et non musulmane) sont chassés.
  • Le 8 août, les Etats-Unis s'impliquent directement pour la première fois en Irak depuis le retrait de leurs troupes en 2011 en bombardant des positions djihadistes. Depuis, ils mènent quotidiennement des frappes. La France livre de l'aide humanitaire avant d'annoncer le 13 qu'elle va livrer des "armes sophistiquées" aux combattants kurdes, tout comme les Etats-Unis, le Canada, l'Italie ou le Royaume-Uni.
  • Lâché par ses alliés occidentaux et critiqué de toutes parts, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki cède le pouvoir le 14 août, remplacé par Haïdar al-Abadi. Trois jours plus tard, les forces kurdes appuyées par l'aviation américaine infligent aux djihadistes leur plus grave revers en reprenant le barrage de Mossoul. Dans le même temps, les insurgés sont la cible de bombardements intenses menés par l'armée syrienne sur Raqa et sa province (nord).

» Les Yézidis en fuite dans le nord de l'Irak:

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Les Yazidis en fuite dans le nord de l'Irak

Insurrection pro-russe en Ukraine

russie ukraine
  • Le 17 juillet, un Boeing de la Malaysia Airlines est abattu en plein vol par un missile sol-air et s'écrase en zone rebelle avec 298 personnes à son bord. Kiev et les Occidentaux accusent les rebelles pro-russes d'avoir tiré le missile tandis que Moscou et les insurgés montrent Kiev du doigt. L'enquête des experts internationaux sur place est suspendue début août à cause des combats. Le 29 juillet, les Etats-Unis annoncent, dans la foulée des Européens, des sanctions économiques contre la Russie, accusée de déstabiliser l'est de l'Ukraine.

» Chronologie de la crise ukrainienne en images:

(l'article se poursuit sous le diaporama)

Le 21 novembre 2013, le volte-face de Kiev

Chronologie de la crise en Ukraine

Extension de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest

ebola
  • Le 3 juillet, l'OMS prévient que l'épidémie va durer encore "plusieurs mois". Le 25, le Nigeria annonce le premier cas d'Ebola, un Libérien ayant voyagé par avion de Monrovia à Lagos où il meurt à l'hôpital. Les autorités placent ports et aéroports en alerte. Le 30 juillet, Ebola est "hors de contrôle" et il y a un "réel risque de voir de nouveaux pays touchés" annonce Médecins sans frontières. Le Liberia, qui a clos une partie de ses frontières, ferme ses écoles. L'OMS décrète une "urgence de santé publique mondiale".
  • Le 8 août, le Nigeria décrète l'état d'urgence sanitaire, rejoignant le Liberia et la Sierra Leone, qui avaient aussi mis en quarantaine certaines de leurs zones affectées. Cinq jours plus tard, la Guinée fait de même. Le 12 août, un comité d'experts de l'OMS approuve l'emploi de traitements non homologués. Le lendemain, le Liberia reçoit des doses du sérum expérimental américain ZMapp. Celui-ci a donné des résultats positifs sur deux Américains contaminés dans le pays puis guéris.
  • Le 25 août, une souche du virus est identifiée en République démocratique du Congo. Quatre jours plus tard, on apprend qu'un nouveau pays d'Afrique de l'Ouest est touché par l'épidémie d'Ebola. Il s'agit du Sénégal, où le premier cas recensé est un étudiant guinéen entré sur le territoire en échappant à la surveillance sanitaire. L'OMS annonce qu'elle a dénombré 3069 cas d'Ebola depuis le début de l'épidémie, dont 1552 décès. En Europe, en Amérique du Nord et en Asie, les soupçons se multiplient mais aucun cas n'a encore été confirmé.

» Les principales épidémies depuis un siècle:

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