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Moscou prépare une prime à la casse pour soutenir l'automobile (Medvedev)

Moscou prépare une prime à la casse pour soutenir l'automobile (Medvedev)

Le gouvernement russe prépare un nouveau programme de prime à la casse pour relancer les ventes automobiles, qui s'effondrent à cause de la crise ukrainienne, a annoncé jeudi le Premier ministre.

"Le ministère de l'Industrie propose de mettre en oeuvre un programme d'ampleur de renouvellement du parc automobile, à partir de septembre jusqu'à la fin de l'année", a déclaré Dmitri Medvedev, cité par les agences russes lors d'une réunion gouvernementale.

"Cela peut stimuler sérieusement les ventes automobiles", a-t-il ajouté.

Une prime pour l'achat d'un nouveau véhicule pourra être ainsi apporté aux automobilistes qui rendent leur ancienne voiture à la casse ou qui souhaitent simplement le remplacer par un nouveau. Elle est prévue à 40.000 roubles (825 euros) pour un véhicule léger et 350.000 roubles (7.200 euros) pour les camions.

Le ministre de l'Industrie, Denis Mantourov, a évalué le programme à 10 milliards de roubles (207 millions d'euros) entre le 1er septembre et le 31 décembre. "Nous espérons encourager la vente de 170.000 véhicules d'ici à la fin de l'année", a estimé M. Mantourov.

Le marché automobile russe, devenu en 2012 le deuxième en Europe après l'Allemagne, se replie depuis plus d'un an et la tendance s'est brusquement aggravée ces derniers mois à cause du ralentissement de l'économie et de la chute du rouble entraînés par la crise ukrainienne.

La dégringolade a atteint 23% en juillet par rapport à juillet 2013 et plusieurs représentants du secteur ont déclaré à l'AFP mercredi, à l'occasion de l'ouverture du Salon automobile de Moscou, qu'août n'avait pas apporté d'amélioration notable.

Un précédent programme de prime à la casse en 2010-2011 avait permis d'accompagner le rebond du marché après un effondrement dû à la crise mondiale de 2009.

Les grands constructeurs, qui ont investi massivement dans le marché russe ces dernières années, estiment qu'il pourrait devenir le premier en Europe à moyen terme. Ils reconnaissent cependant qu'à court terme l'horizon est nettement assombri par les tensions entre Moscou et les Occidentaux et les difficultés économiques de la Russie, au bord de la récession.

gmo/all/fw

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