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Les militants islamistes en Irak et en Syrie comparés aux talibans par Stephen Harper

Les militants islamistes en Irak et en Syrie comparés aux talibans par Stephen Harper
CP

WHITEHORSE - Stephen Harper a dressé jeudi des parallèles entre les militants islamistes qui ont pris le contrôle de régions en Irak et en Syrie et les insurgés talibans qui contrôlaient la majeure partie de l'Afghanistan avant l'invasion menée par les États-Unis.

Le premier ministre s'est dit consterné par les récents actes de violence, notamment la décapitation du journaliste américain James Foley par l'organisation djihadiste État islamique en Irak et au Levant (ÉIIL).

Lors de son passage à Whitehorse, au Yukon, M. Harper a estimé qu'avant 2002, "on avait essentiellement un groupe terroriste qui prenait le contrôle d'un grand territoire, établissant ainsi une forme de gouvernance, et l'utilisant potentiellement pour devenir un refuge et un lieu d'entraînement pour les terroristes non seulement de cette région mais de partout dans le monde".

Or, selon M. Harper, la situation actuelle n'est plus du tout la même, et on devrait s'en inquiéter.

Le premier ministre s'est dit d'accord avec le président américain Barack Obama et d'autres dirigeants, qui affirment que les gestes de l'ÉIIL doivent être sanctionnés.

Deux avions militaires canadiens apporteront des armes aux forces kurdes dans le nord de l'Irak, dans le cadre de la lutte contre les militants islamistes.

"Cette violence _ en fait, cette barbarie sans nom _ qui prévaut aujourd'hui sur un vaste territoire, ce désir, finalement, de commettre un génocide contre un groupe de gens qui sont différents dans la région, voilà des événements révoltants", a-t-il dit.

Plus tôt dans la journée, M. Harper avait lancé le programme pour l'Arctique du Conseil national de recherches du Canada, consacré à l'exploitation des ressources, au transport et à la navigation dans le Nord, aux technologies de sécurité maritime et aux infrastructures communautaires.

Le gouvernement fédéral investira plus de 17 millions $ en huit ans dans le programme pour l'Arctique et, pendant la même période, il cherchera à obtenir des participations de 65 millions $ de l'industrie et d'autres ministères. M. Harper, qui a annoncé l'investissement après une visite du Collège du Yukon, a déclaré que le programme fera le pont entre la recherche en laboratoire et le marché.

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