Marc Ranger, porte-parole de la Coalition syndicale pour la libre négociation, n'a pas aimé les images qu'il a vues hier soir d'employés municipaux perturbant la séance du conseil de ville de Montréal.
Sur les ondes de RDI ce matin, il affirme avoir lancé un appel au calme à ses troupes afin que de telles situations ne se reproduisent pas.
Le porte-parole admet que les gestes de vandalisme et d'intimidation à l'endroit de certains élus n'aident pas à rallier l'opinion publique.
« C'est un dossier fragile sur le plan de l'opinion publique. Mais je trouve que depuis deux semaines, il y a beaucoup plus de nuances dans ce débat-là. C'est pas le genre d'image qu'on veut voir parce que ces images-là n'apportent pas de nuance. »
L'événement d'hier soir n'était pas organisé par la Coalition, a-t-il fait savoir.
« Il y a une grogne importante dans le membership des employés municipaux. Elle doit être canalisée », explique-t-il.
M. Ranger nie toutefois avoir attisé cette grogne par ses discours. « J'avais pris la peine de spécifier qu'on va trouver des moyens qui vont être créatifs, qui vont faire en sorte de pas mettre les services aux citoyens et à la population en danger. »
Le porte-parole n'a pas voulu confirmer que les employés qui ont participé au coup d'éclat d'hier étaient majoritairement des pompiers.
La Fédération des policiers condamne
La Fédération des policiers et policières municipaux du Québec (FPMQ) condamne « sans réserve » le grabuge d'hier soir.
« Ce n'est certainement pas en entravant les processus démocratiques que nous parviendrons à nos fins », dit le président Denis Côté par communiqué.
La FPMQ est un regroupement d'associations syndicales qui comprend la Fraternité des policiers et policières de Montréal.
Des élus ont reproché aux policiers de Montréal d'être arrivés en retard sur les lieux des débordements.
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