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Oléoducs : Justin Trudeau accuse Stephen Harper d'être «grand parleur, mais petit faiseur» (VIDÉO)

Oléoducs : Justin Trudeau accuse Stephen Harper d'être «grand parleur, mais petit faiseur» (VIDÉO)

EDMONTON - Justin Trudeau s'est aventuré sur les terres de Stephen Harper, mardi, et a accusé le premier ministre d'être «grand parleur, mais petit faiseur», quand on parle d'oléoducs.

Le chef des libéraux et ses 36 députés se sont rendus dans la capitale de l'Alberta, la province natale de M. Harper, afin de discuter de la stratégie en vue de la prochaine année pré-électorale.

Les libéraux ont espoir d'effectuer une percée en Alberta, un des châteaux-forts des conservateurs, au cours des élections en 2015. Ils se contentent de miettes depuis des décennies dans cette province, particulièrement depuis la création du programme national d'énergie par le gouvernement du père de M. Trudeau, Pierre, en 1980.

Cependant, Justin Trudeau a insisté, mardi, que les Albertains n'étaient plus intéressés par le passé et se concentraient maintenant sur les enjeux contemporains, comme les oléoducs.

À ce sujet, il prétend que M. Harper a été incapable de protéger les intérêts de l'Alberta, qui a désespérément besoin d'oléoducs afin d'acheminer ses sables bitumineux vers les marchés étrangers.

Le projet d'oléoduc Keystone XL, qui relierait l'Alberta au golf du Mexique, est coincé au neutre en attente de l'accord du président américain Barack Obama. Ce dernier est toutefois mis sous pression par les groupes environnementaux, qui souhaitent l'annulation du projet.

«Il y a des inquiétudes, particulièrement en Alberta, entourant la politique d'énergie, a dit M. Trudeau. Mais tout ça est basé sur le fait qu'en ce qui concerne l'économie et les ressources naturelles, M. Harper est grand parleur, petit faiseur. Nous ne sommes pas plus près de la construction des deux principaux oléoducs dont il parle — Keystone XL et Northern Gateway — que depuis sa première journée en poste. En fait, nous sommes encore plus loin.»

M. Trudeau reproche au premier ministre d'avoir mal géré ses relations avec les États-Unis dans le dossier Keystone XL et de jouer simplement à la «meneuse de claque» dans le dossier Northern Gateway.

Le chef libéral soutient le projet Keystone, mais s'oppose avec vigueur à la construction de l'oléoduc Northern Gateway. Il est plutôt ouvert à évaluer le projet Kinder Morgan vers Burnaby, en Colombie-Britannique, s'il reçoit l'accord des groupes environnementaux et des communautés touchées.

Les libéraux comptent actuellement aucun député en Alberta, mais espèrent remporter six des 34 sièges disponibles aux élections de 2015. M. Trudeau a admis que son parti avait «beaucoup de travail à faire», autant en Alberta que dans le reste du pays, s'il veut gagner les élections.

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