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Le pétrole new-yorkais recule face à l'apaisement des craintes géopolitiques

Le pétrole new-yorkais recule face à l'apaisement des craintes géopolitiques

Le prix du pétrole coté à New York a terminé en baisse lundi, les craintes des investisseurs sur l'Irak et l'Ukraine s'atténuant tandis que la Libye continue à accroître sa production d'or noir.

Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en septembre a cédé 94 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 96,41 dollars.

Il avait nettement rebondi vendredi, attisé par des informations sur un accrochage impliquant des forces russes en Ukraine.

Mais "les événements du week-end ont apaisé les inquiétudes liées aux conflits géopolitiques", a observé Matt Smith de Schneider Electric.

Les ministres des Affaires étrangères russe et ukrainien se sont rencontrés dimanche à Berlin et même s'ils se sont quittés sans avancées concrètes, le fait que des négociations aient lieu entre les deux pays "aide à dissiper les tensions", a relevé le spécialiste.

En Irak, des combattants kurdes, appuyés par des raids américains, ont repris le contrôle du plus grand barrage du pays, près de Mossoul. Cette victoire militaire est le revers le plus important infligé aux jihadistes de l'Etat islamique (EI) depuis qu'ils ont lancé le 9 juin une offensive fulgurante qui leur a permis de s'emparer de larges pans de territoire face à une armée en déroute.

Les investisseurs redoutaient qu'après avoir conquis le barrage, les insurgés ne s'attaquent en masse aux champs pétroliers du Kurdistan irakien.

Parallèlement en Libye, les affrontements entre groupes rebelles rivaux se poursuivaient. Mais le pays "a réussi à augmenter sa production d'une moyenne de 200.000 à 450.000 barils par jour. L'ouverture récente du (terminal pétrolier de) Ras Lanouf est un important signal de progrès et on nous dit que al-Sedra devrait rouvrir rapidement", ont rapporté les analystes du courtier PVM.

Parallèlement aux Etats-Unis, les investisseurs misaient sur un ralentissement de la demande "alors qu'on s'approche de la fin de la saison des grands déplacements en voiture, traditionnellement marquée par le premier week-end de septembre", a remarqué Matt Smith.

Le marché restait aussi selon lui sous la pression d'une certaine faiblesse de quelques indicateurs américains renforçant l'idée que la demande en énergie allait ralentir.

jum/soe/gde

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