Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le plus haut dignitaire chiite d'Irak avait demandé en juillet le départ de Maliki (lettre)

Le plus haut dignitaire chiite d'Irak avait demandé en juillet le départ de Maliki (lettre)

Le grand ayatollah Ali Al-Sistani, plus haute autorité religieuse chiite d'Irak, avait appelé en juillet au départ du Premier ministre sortant Nouri al-Maliki et son remplacement par une figure consensuelle, selon une lettre publiée mercredi.

"Je vois le besoin d'accélérer le processus de sélection d'un nouveau Premier ministre", indique M. Sistani dans cette lettre qu'il avait adressée il y a plus d'un mois aux responsables du parti Dawa de M. Maliki.

Le nouveau Premier ministre devrait être une figure "largement acceptée sur le plan national et en mesure de travailler avec les dirigeants politiques des autres communautés (ethniques et religieuses) afin de sauver le pays des dangers du terrorisme, des conflits sectaires et de la division", a-t-il ajouté.

La publication de cette lettre mercredi survient deux jours après la nomination par le président de la République Fouad Massoum d'un nouveau Premier ministre, Haïdar al-Abadi, issu du parti Dawa.

M. Abadi doit désormais former un gouvernement d'union appelé à rassembler toutes les forces politiques dans un pays miné par les divisions. Il a jusqu'au 9 ou 10 septembre pour le faire.

Mais M. Maliki, même s'il a été lâché par ses alliés iranien et américain et des membres de son bloc chiite, a affirmé mercredi qu'il n'avait pas l'intention de quitter le pouvoir, sans une décision de la cour fédérale qu'il a saisie.

Ses détracteurs imputent le chaos dans le pays, notamment la montée en force des jihadistes, à sa politique d'exclusion des sunnites et son autoritarisme pendant ses huit années au pouvoir.

str/wd/jmm/vl/feb

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.