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Le bras financier de VTB Bank, sanctionné par l'UE, souhaite racheter la maison Cavalli

Le bras financier de VTB Bank, sanctionné par l'UE, souhaite racheter la maison Cavalli

La banque d'investissement russe VTB Capital, bras financier de VTB Bank, établissement visé par les sanctions de l'UE, est en négociation pour racheter 60% de la maison de mode italienne Roberto Cavalli, a indiqué mardi une source au sein du groupe, confirmant ainsi les informations dans la presse russe.

"Cette opération avec Roberto Cavalli a été mise en oeuvre par la division d'affaires de VTB Capital", a affirmé à l'AFP une source anonyme au sein de VTB Bank, interdit d'accès aux marchés financiers occidentaux pour au moins trois mois par l'Union européenne en raison de la crise ukrainienne.

Selon le quotidien russe spécialisé en informations financières Vedomosti, VTB Capital souhaiterait racheter 60% de la maison du styliste Roberto Cavalli, seul détenteur de la marque, pour 500 millions d'euros, valorisant ainsi la marque à 830 millions d'euros.

Contactée par l'AFP, la banque d'investissement VTB Capital qui, contrairement à sa maison-mère, ne serait pas touchée par les sanctions européennes selon son service de presse, n'a pas souhaité confirmer cette information.

La maison Cavalli n'était pas non plus immédiatement en mesure de commenter ces informations.

Le styliste italien, âgé de 73 ans, songe depuis au moins six ans à vendre une partie ou la totalité de sa marque, à l'instar de son compatriote Valentino, dont la maison de couture a été rachetée par la société Mayhoola Investments, financée par un groupe d'investisseurs privés du Qatar.

En mai 2014, un fonds d'investissement du Bahreïn, Investcorp, s'était montré intéressé par le rachat de la maison Cavalli pour 450 millions d'euros.

Cinq mois plus tôt, le quotidien Financial Times avait annoncé que le fonds d'investissement européen Permira était en négociation pour racheter la maison Cavalli pour 460 millions d'euros.

En 2008, le même fonds s'était joint à une série de prétendants au rachat de la marque, quelques mois après que M. Cavalli ait annoncé son intention d'entrer en Bourse, ce qu'il n'a jamais fait.

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