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Irak: Washington ne veut pas de "manipulation" dans la passation de pouvoir

Irak: Washington ne veut pas de "manipulation" dans la passation de pouvoir

Les Etats-Unis ont mis en garde mardi contre toute "coercition ou manipulation" dans la crise politique en Irak où le Premier ministre Nouri al-Maliki a tenté de s'accrocher au pouvoir en contestant la nomination de son successeur.

"Nous rejetterions tout effort, légalement ou d'une autre manière, de parvenir à une résolution de la crise à travers de la coercition ou de la manipulation du processus constitutionnel ou judiciaire", a déclaré la porte-parole adjointe du département d'Etat, Marie Harf.

"Il y a un processus constitutionnel qui est en cours et que nous soutenons", a-t-elle ajouté.

Le nouveau Premier ministre désigné d'Irak Haïdar al-Abadi a obtenu mardi un soutien massif de la communauté internationale qui l'a pressé de former rapidement un gouvernement d'unité susceptible de faire face à l'offensive jihadiste et sortir le pays du chaos.

Après avoir été poussé vers la sortie par les Etats-Unis, le Premier ministre sortant Nouri al-Maliki, qui a contesté cette nomination, a aussi perdu le soutien d'un autre allié, le voisin chiite iranien.

M. Maliki, qui a passé huit ans au pouvoir et reste commandant en chef des forces armées jusqu'à la prestation de serment de son successeur, s'est empressé de demander aux forces armées de rester à l'écart de la crise politique.

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