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Un homme aux symptômes similaires à ceux de l'Ebola est placé en isolement en Ontario

Un homme aux symptômes similaires à ceux de l'Ebola est placé en isolement en Ontario
A nurse wears protective clothing as he demonstrates the facilities in place at the Royal Free Hospital in north London on August 6, 2014, in preparation for a patient testing positive for the Ebola virus. The specialised unit allows a team of doctors and nurses to provide care for anyone with the contagious condition. Despite it's high mortality level, Consultant Stephen Mepham advised against panic, stating that the chances of meeting an undiagnosed patient are virtually impossible with next to no chance of catching the virus without exposure to the sufferer's bodily fluids. AFP PHOTO/Leon Neal (Photo credit should read LEON NEAL/AFP/Getty Images)
LEON NEAL via Getty Images
A nurse wears protective clothing as he demonstrates the facilities in place at the Royal Free Hospital in north London on August 6, 2014, in preparation for a patient testing positive for the Ebola virus. The specialised unit allows a team of doctors and nurses to provide care for anyone with the contagious condition. Despite it's high mortality level, Consultant Stephen Mepham advised against panic, stating that the chances of meeting an undiagnosed patient are virtually impossible with next to no chance of catching the virus without exposure to the sufferer's bodily fluids. AFP PHOTO/Leon Neal (Photo credit should read LEON NEAL/AFP/Getty Images)

BRAMPTON, Ont. - Un patient hospitalisé en Ontario a été placé en isolement par mesure de précaution parce qu'il éprouve des symptômes semblables à ceux du virus Ebola, a annoncé une responsable vendredi.

La docteure Eileen de Villa, du service de santé publique de la région de Peel, a indiqué que cette mesure avait été prise par l'hôpital municipal de Brampton parce que le patient s'est récemment rendu au Nigeria, l'un des quatre pays d'Afrique de l'Ouest touchés par l'épidémie de fièvre hémorragique.

«À cause des inquiétudes liées à la santé en Afrique de l'Ouest, l'hôpital a préventivement mis en place des mesures de contrôle des infections», a-t-elle déclaré en entrevue avec La Presse Canadienne.

Elle a précisé que le patient éprouvait de la fièvre et d'autres symptômes apparentés à ceux de la grippe et de l'Ebola, tout en insistant sur le fait qu'aucun diagnostic n'avait été établi pour l'instant.

«L'hôpital doit encore prodiguer des soins au patient et procéder à un diagnostic» avant qu'on sache s'il s'agit effectivement d'un cas d'Ebola, a expliqué Mme De Villa.

Le ministre ontarien de la Santé Eric Hoskin, un médecin ayant de l'expérience en santé publique, a publié un communiqué dans lequel il se dit persuadé de la capacité de la province à faire face à d'éventuels cas d'Ebola. Il a souligné que les symptômes du virus étaient très semblables à ceux de plusieurs autres maladies.

La fièvre hémorragique Ebola est une maladie grave mais rare qui peut infecter tant les humains que les primates non humains. Le virus est contagieux et se propage par le contact direct avec les fluides corporels d'une personne qui présente des symptômes, comme le sang, la sueur, la salive, l'urine et les excréments.

Dans les premiers stades, l'Ebola cause des symptômes non spécifiques semblables à ceux de la grippe ou du paludisme, une maladie très répandue en Afrique. L'Ebola cause notamment de la fièvre, des vomissements, des douleurs musculaires et des hémorragies qui peuvent provoquer la mort dans une proportion allant jusqu'à 90 pour cent des cas.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, l'actuelle épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, qui a fait au moins 961 morts, est la pire jamais enregistrée dans le monde.

La fièvre hémorragique est d'abord apparue au mois de mars en Guinée, avant de se propager à la Sierra Leone, au Liberia et plus récemment au Nigeria, qui a déclaré l'état d'urgence vendredi pour freiner la propagation du virus.

Il y a eu plusieurs fausses alertes à l'Ebola au cours des dernières semaines, notamment au Royaume-Uni et à Hong Kong. Les États-Unis ont mené des examens sur 22 patients suspects, mais aucun cas n'a été confirmé à l'intérieur du pays jusqu'à maintenant. Deux professionnels de la santé américains, infectés alors qu'ils prodiguaient des soins aux malades au Liberia, ont toutefois été rapatriés dans un hôpital d'Atlanta, où ils bénéficient d'un traitement expérimental.

L'Agence de la santé publique du Canada recommande aux Canadiens d'éviter tout voyage non essentiel en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone à cause de l'épidémie, mais affirme que le risque de propagation de la maladie au Canada est très faible.

L'agence souligne que les personnes qui se rendent au Nigeria devraient prendre des mesures de précaution particulières, notamment en évitant tout contact avec les fluides corporels de personnes souffrant de l'Ebola ou d'affections inconnues.

L'Organisation mondiale de la santé a déclaré vendredi que l'épidémie représentait une urgence de santé publique de portée internationale et qu'une réponse extraordinaire serait nécessaire pour en freiner la progression.

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