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Rentrée littéraire automne 2014: 50 titres québécois à ne pas manquer

Rentrée littéraire: 50 titres québécois à ne pas manquer
Jamie Grill via Getty Images

Parmi les milliers de livres qui prendront d’assaut les librairies au cours des prochains mois, nous avons sélectionné 50 titres québécois qui ont tout pour retenir votre attention.

RETOURS ATTENDUS

Dans son quatrième roman pour « adultes », Marie-Sissi Labrèche livre une comédie dramatique impliquant un jeune décrocheur montréalais, un astronaute français en mission sur Mars et les reliques d’une écrivaine bien connue, dans une histoire campée en 2035 (La vie sur Mars, Leméac, 1er octobre). Marie-Claire Blais revient à la charge avec le septième volet de sa fresque romanesque, Soifs, à laquelle elle travaille depuis deux décennies (Aux Jardins des Acacias, Boréal, 26 août).

Après les cinq étages d’un immeuble répartis en cinq romans (L’Orphéon), VLB relance son concept brillant, mais périlleux, avec quatre romans tournant autour de l’écrasement d’un avion, écrits par Claudia Larochelle, Pierre Szalowski, Martin Michaud et Alina Apostolska (Vol 459, VLB, 11 septembre). Plus tard cet automne, Michaud nous revient avec son enquêteur Victor Lessard, dans une histoire de meurtres en série, de graffitis douteux, de commerce d’humains et de partenaire d’enquête au régime (Violence à l’origine, Goélette, novembre). Auréolé du prix Canada-Japon pour Coma en 2012, François Gilbert traite du dernier sursaut de liberté avant le mariage, de souffrance intérieure, de perversité et du désenchantement existentiel (La Maison d’une autre, Leméac, 3 septembre).

L’humoriste Ghislain Taschereau, depuis longtemps reconnu pour son talent littéraire grâce aux romans de l’Inspecteur Specteur, rapplique avec Tag, un misanthrope dont le but est d’accomplir la Grande Extinction (Tag, Goélette, septembre). Traduite par le Québécois Nicolas Dickner, la nouvelle saga familiale iconoclaste d’Andrew Kaufman risque de nous tirer autant de sourires que Tous mes amis sont des superhéros (Les Weird, Alto, 30 septembre). Évidemment, Michel Tremblay revient à l’avant-scène avec un nouveau chapitre de la diaspora des Desrosiers, tout juste avant le Salon du livre de Montréal (Survivre! Survivre!, Leméac, 5 novembre).

NOUVEAUX VENUS

Les mots de William Drouin illustrent l’univers d’un garçon enfermé dans une cage et forcé d’écrire sur le deuil de sa mère et de son frère, en profitant de son imagination éclatée pour se défendre contre la réalité (L’enfant dans la cage, XYZ, 21 août). Dans son tout premier roman, l’animatrice Catherine Perrin raconte le destin de sa mère, atteinte d’une maladie dégénérative rare, et mène une enquête scientifique sur les maladies de la mémoire et les chocs de l’enfance (Une femme discrète, Québec Amérique, septembre). Habituée à l’écriture de romans jeunesse, qui lui ont valu deux prix du Gouverneur général, Charlotte Gingras tangue cette fois vers l’univers pour adultes en mettant en scène une jeune criminelle et une vieille dame, dont la rencontre sera soldée par une finale aussi dramatique qu’imprévisible (No Man’s Land, Druide, octobre)

La comédienne Néfertari Belizaire (elle jouait la maman de Claude dans La Galère) s’éloigne de la légèreté en signant un roman court et sombre, qui décrit l’inceste, le viol et l’amalgame de sentiments qui en découlent (Cru, Leméac, 17 septembre). Ghayas Hachem plonge au cœur d’une enfance où les bombes dansent comme des feux d’artifice, où l’on rêve que les femmes mûres nous supplient de les caresser et où on invente, dans un seul appartement, des pays et des frontières (Playboy, Boréal, 9 septembre).

Le chanteur Jérôme Minière tâte le pouls de la littérature en inventant un roman gigogne où s’entremêlent les histoires et s’entrecroisent les personnages atypiques (L’enfance de l’art, XYZ, 6 novembre). Sarah Rocheville arrive dans la littérature québécoise avec un roman à deux voix, celle d’une jeune thanatologue exilée à Winnipeg, et celle de son père, assassiné il y a peu de temps; la lucidité drolatique de l’une y côtoie le lyrisme de l’autre (Go West, Gloria, Leméac, 13 août).

Dans un roman d’apprentissage et de suspense, Éleonore Létourneau imagine une jeune femme débobinée par l’après-printemps Érable, qui s’envole vers Paris pour trouver qui elle est et ce qui la fait vibrer (Notre Duplex, XYZ, 4 septembre). Le scénariste Martin Doyon (Ramdam, Subito Texto) suit de près un trentenaire capable de s’endormir sur commande et de voir le fruit de ses rêves se concrétiser (Les Improductifs, Hurtubise, 21 août). Thomas O. St-Pierre livre une autopsie des illusions grandiloquentes d’un jeune homme de son temps, avec autodérision et émotions (Même ceux qui s’appellent Marcel, Leméac, 20 août).

LA PLUME DES JOURNALISTES

Lucie Pagé et son fils Kami Naidoo-Pagé échangent sur l’injustice, l’environnement, la religion, les valeurs et le rôle des jeunes, afin d’éveiller les consciences (Demain sera trop tard, mon fils, Libre Expression, 10 septembre). Michèle Ouimet publie un premier roman où elle dresse un portrait doux-amer du milieu journalistique, en plus de plonger au cœur d’une amitié de femmes entre le Canada et l’Afghanistan (La Promesse, Boréal, 7 octobre). Jean-François Lépine raconte quatre décennies d’actualité canadienne et internationale (Carnet de notes, Libre Expression, 22 octobre).

Danielle Laurin explore avec fascination l’univers de l’écrivaine Marguerite Duras (Duras, l’impossible, Québec Amérique, septembre). Guy Gendron analyse la vie de l’ex-premier ministre du Canada, Brian Mulroney (L’homme des beaux risques, Québec Amérique, septembre). Après 20 ans de couverture politique, le journaliste Vincent Marissal dresse un portrait très personnel de Jean Chrétien, Denis Coderre, Jack Layton, Pauline Marois, Jean Charest et plusieurs autres (Nos amis les politiciens, La Presse Éditions, 3 novembre).

BANDES DESSINÉES

Patrick Senécal et Tristan Demers allient leurs forces pour caricaturer le monde de la télé sans la moindre retenue (Sale Canal, VLB, 15 octobre). Yves Pelletier et Iris s’interrogent sur les différentes façons d’aimer (Le pouvoir de l’amour et autres vaines romances, La Pastèque, août). India Desjardins et Magalie Foutrier reviennent à la charge avec le tome 2 de leur adorable demoiselle sans amoureux (La Célibataire : Survivante, Éditions de l’Homme, 17 septembre). Réal Godbout et Pierre Fournier présentent le septième tome de Red Ketchup, cet agent fou du FBI, qui part à la recherche du Bigfoot, d’une taupe géante et d’Elvis (La Pastèque, octobre).

ESSAIS, RÉFÉRENCES, COLLECTIFS ET AUTRES GENRES

Rédactrice en chef de Tout le monde en parle, Carole-Andrée Laniel présente les dessous de l’émission dominicale, après dix saisons à l’antenne (L’envers du décor – Tout le monde en parle, La Presse Éditions, 3 novembre). Nathalie Leclerc raconte l’histoire de son père, Félix Leclerc, à l’occasion du centenaire du célèbre chansonnier (Un portrait de mon père, Hurtubise, 13 novembre). Le docteur Gilles Julien explique pourquoi il aime tant les jeunes et nous raconte son parcours (Parler pour les enfants, Libre Expression, 5 novembre). Catherine Voyer-Léger s’interroge sur la place de la critique culturelle, son évolution, ses détracteurs et sa nécessité (Métier critique, Septentrion, 19 août).

Mathias Brunet partage ses conseils pour les parents de joueurs d’hockey au sujet de la pression, des blessures, de la psychologie et de plusieurs aspects techniques (Petit guide du hockey mineur pour parents avertis, La Presse Éditions, 18 août). Chantal Hébert et Jean Lapierre ont interrogé plusieurs acteurs politiques de 1995 pour connaître leur réaction si le « oui » l’avait emporté (Confessions post-référendaires, Éditions de l’Homme, 3 septembre). Le docteur Marc Dauphin raconte la réalité des hommes et des femmes qui sauvent des vies à l’hôpital militaire de Kandahar (Médecins de guerre, Éditions de l’Homme, 29 septembre)

Léa Clermont-Dion et Félix-Antoine Michaud ont invité dix jeunes acteurs de la scène politique, médiatique et culturelle à exprimer leur vision de la politique et de la souveraineté, en adressant une lettre aux souverainistes traditionnels (Lettre à un souverainiste, VLB, 4 novembre). Adorateur en chef des 50 nuances de gris (insérez ici une montagne d’ironie), Stéphane Dompierre dirige un collectif de textes érotiques où les personnages sont mis à nu (Nu, Québec Amérique, octobre). Jean-Marc Barrette et Serge Bergeron publient un dictionnaire sur les personnages de l’un des grands dramaturges et écrivains du Québec, Michel Tremblay (Leméac, 15 octobre).

Professeur en philosophie de l’éducation et porteur d’idéaux anarcho-syndicalistes, Normand Baillargeon a réuni plusieurs de ses textes sur le déchirement québécois contemporain (Chroniques des années molles, Leméac, 15 octobre). Stéphane Laporte offre un quatrième recueil des chroniques tantôt tendres, tantôt percutantes, qui font sa renommée depuis des années (Chroniques – Tome 4, La Presse Éditions, 22 septembre). Vincent Paris dirige un collectif d’auteurs dont l’objectif est d’écrire sans cliché, ni redite, au sujet des zombies, ces fameux morts-vivants qui sont à la mode depuis quelques années (Angle Mort, XYZ, 16 octobre).

À NE SURTOUT PAS MANQUER

Claude Champagne écrit le journal intime d’une enquête sur le mal, un thriller psychologique où se mêlent détectives privés, animaux mutilés, gourou et adolescente disparue (Écrire le mal, Druide, septembre). Luc Mercure raconte la détresse d’un jeune étudiant, après son agression au Port de mer, la tour d’habitation près du métro Longueuil (Port de mer, Québec Amérique). Hervé Bouchard dresse le parcours d’un personnage portant le numéro six dans le hockey mineur, de six à seize ans, en détruisant non sans humour ce que les lecteurs croient connaître sur notre sport national (Numéro six, Quartanier, 16 septembre). Auréolée du Prix Saint-Pacôme du roman policier en 2003, Maryse Rouy revient en force avec un roman policier campé en plein Moyen Âge (Meurtre à l’hôtel Despréaux, Druide, septembre).

Parc-Extension, quartier montréalais multiethnique, une jeune fille en maillot de bain est retrouvée pendue par son hijab au tremplin de la piscine municipale; telle est la prémisse de ce roman policier écrit par Anna Raymonde Gazaille (Déni, Leméac, 13 août). L’acteur et auteur Jean-Philippe Baril-Guérard suit le quotidien d’un groupe d’amis qui s’étourdissent avec l’art, l’endorphine et bien d’autres substances (Sports et divertissements, Éditions de ta mère, novembre). La difficulté d’être femme, de se battre pour vivre et de survivre aux éclats de la violence se retrouve au cœur des phrases de la poète France Théorêt (L’été sans erreur, Hexagone, 15 octobre).

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