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Wall Street, fébrile face à la crise ukrainienne, parvient à rebondir

Wall Street, fébrile face à la crise ukrainienne, parvient à rebondir

Wall Street a terminé dans le vert mercredi à l'issue d'une séance indécise dans un marché fébrile face à la crise ukrainienne et à des signes négatifs en provenance d'Europe: le Dow Jones a grappillé 0,08% et le Nasdaq 0,05%.

Selon des résultats définitifs, le Dow Jones s'est apprécié de 13,87 points à 16.443,34 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, de 2,22 points à 4.355,05 points.

L'indice élargi S&P 500 est resté quasiment stable, grignotant 0,03 point à 1.920,24 points.

Finir en hausse, même modeste, "est une petite victoire" pour la Bourse de New York, a commenté Jack Ablin de BMO Private Bank.

Cela reflète sans doute une certaine volonté de la part des investisseurs de se tourner vers une économie à la croissance solide et "assez isolée des troubles géopolitiques" se déroulant en Europe ou au Moyen-Orient, a-t-il ajouté.

"Les inquiétudes concernant la croissance mondiale restent fondamentalement les mêmes, qu'il s'agisse des conséquences du conflit entre Israël et le Hamas, des tensions croissantes en Ukraine, du retour de l'Italie en récession ou du recul net des commandes industrielles en Allemagne" en juin, a commenté de son côté Art Hogan de Wunderlich Securities.

Les investisseurs sont en particulier nerveux face à la concentration de troupes russes à la frontière avec l'Ukraine, éventuel prélude à une invasion, et aux sanctions économiques adoptées par Moscou en riposte aux mesures décidées par les pays occidentaux à l'encontre du Kremlin. Cette surenchère pourrait affecter significativement les économies russe et européenne.

"Mais tout cela n'est pas vraiment nouveau" et hante le marché depuis plusieurs jours déjà, a souligné Art Hogan.

Aussi, alors que le marché s'est nettement replié au cours des deux dernières semaines et que le S&P 500, l'indice le plus regardé par les investisseurs, est descendu mardi à son plus bas niveau depuis deux mois, Wall Street a profité selon lui d'un "rebond technique". "Il est vraiment difficile de prédire si cela va se confirmer", a-t-il ajouté.

Les investisseurs étaient par ailleurs refroidis par l'abandon de deux projets d'acquisitions d'envergure.

Le magnat des médias Rupert Murdoch a d'une part retiré son offre de rachat du groupe Time Warner pour 80 milliards de dollars.

Sprint et sa maison mère japonaise Softbank ont d'autre part laissé entendre qu'ils renonçaient à racheter T-Mobile US, une opération qui aurait pu atteindre une trentaine de milliards de dollars hors reprise de dette.

Le marché obligataire a terminé en légère hausse. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a reculé à 2,474% contre 2,483% mardi soir, et celui à 30 ans, à 3,277% contre 3,279% la veille.

jum/elm

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