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Ottawa décrète de nouvelles sanctions contre Moscou

Ottawa décrète de nouvelles sanctions contre Moscou
CP

Le premier ministre Stephen Harper annonce d'autres sanctions contre la Russie alors que l'OTAN manifeste son inquiétude quant à une éventuelle aggravation de la crise ukrainienne.

Ottawa ajoute des sanctions économiques contre 22 groupes ou entités économiques russes ou ukrainiens et des interdictions de voyager contre 19 Russes ou Ukrainiens.

Le Canada se dit également déterminé « à imposer la réglementation nécessaire pour mettre en œuvre des restrictions à l'exportation des technologies utilisées dans le secteur russe de l'exploration pétrolière et de l'extraction ».

Selon le premier ministre canadien, le président Poutine ne donne aucune indication de son intention de respecter l'intégrité territoriale de l'Ukraine.

Cette nouvelle intervention du Canada survient alors que l'OTAN s'inquiète d'une possible invasion russe en Ukraine, en raison de la présence de 20 000 soldats russes près de la frontière avec l'Ukraine. Il s'agit, selon l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, d'un renforcement militaire qui rend la situation dangereuse, d'autant plus que cette présence accrue de soldats russes sape les efforts en vue d'un éventuel accord de paix.

Mercredi, le premier ministre polonais, Donald Tusk, a dit croire que « la menace d'une intervention directe [de la part de la Russie] est nettement plus grande qu'elle ne l'était il y a quelques jours, ou il y a quelques semaines ».

Des « demies-mesures », selon le NPD

Hélène Laverdière, porte-parole adjointe du Nouveau Parti démocratique en matière d'affaires étrangères, estime que ces nouvelles sanctions épargnent trois magnats russes proches de Vladimir Poutine.

Elle dénonce le fait que le Canada n'ait pas sanctionné, comme l'ont fait les États-Unis, Sergueï Tchemezov, qui dirige l'entreprise d'armement Rostec, Igor Setchine, le PDG de la pétrolière Rosneft, et Vladimir Yakounine, le président de la Compagnie des chemins de fer russes. « Étrangement, ils ne sont jamais sur la liste du gouvernement canadien. Étrangement, ils ont des relations importantes avec le Canada, dont un qui détient 30 % d'une exploitation pétrolière en Alberta », ajoute Mme Laverdière.

« Les conservateurs sont de très grands parleurs, mais de petits faiseurs », a ajouté le porte-parole du NPD en matière d'affaires étrangères, Paul Dewar, dans un communiqué de presse. « À quoi bon imposer des sanctions, si celles-ci ne visent pas les personnes et les entités qui en seraient le plus affectées? »

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