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Les emplois d'été ne permettent pas aux étudiants de payer leurs études

Les emplois d'été ne permettent pas aux étudiants de payer leurs études
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TORONTO - Même si la plupart des étudiants canadiens travaillent cet été, la majorité d'entre eux ne gagneront pas assez d'argent pour payer leurs études collégiales ou universitaires, selon une étude rendue publique mardi par la Banque CIBC.

Le sondage permet d'apprendre que 65 pour cent des étudiants de niveau collégial ou universitaire ont actuellement un emploi d'été rémunéré, et que la plupart projettent de consacrer leur revenu aux études.

Mais parmi les 500 étudiants qui ont répondu au sondage, réalisé par Léger pour le compte de la Banque CIBC, 73 pour cent ont affirmé qu'ils devraient travailler pendant l'année pour payer les dépenses associées à leurs études.

La majorité des étudiants qui travaillent cet été ont dit s'attendre à gagner entre 1001 $ et 5000 $, et environ un quart prévoient toucher entre 5001 $ et 10 000 $.

Le sondage révèle également que 45 pour cent des étudiants gagnent 11 $ de l'heure ou moins, et que 60 pour cent travaillent à temps partiel.

En outre, 20 pour cent des étudiants ont affirmé avoir cherché un emploi d'été, mais ne pas en avoir trouvé, tandis que 10 pour cent ont dit ne pas travailler cet été, cinq pour cent faisant quant à eux du bénévolat ou occupant un poste non rémunéré.

«En réalité, de nombreux étudiants comptent sur leur revenu de l'été pour payer leurs études collégiales ou universitaires», a expliqué la vice-présidente à la direction des services bancaires, détail et entreprises, chez CIBC, Christina Kramer.

«Compte tenu du coût des études postsecondaires et des autres frais qu'assument les étudiants, ils devront surveiller leurs dépenses attentivement afin d'utiliser le plus efficacement possible l'argent gagné durant l'été», a-t-elle ajouté.

Mme Kramer juge essentiel que les étudiants établissent et respectent un budget réaliste tout en travaillant durant l'été afin que, à la rentrée, ils puissent facilement gérer leurs dépenses.

Elle leur recommande également de suivre en temps réel les opérations inscrites à leurs comptes et leur solde, ou d'utiliser l'un des nombreux outils disponibles en ligne qui permettent de fixer une limite à chaque catégorie de dépenses réglées avec une carte de crédit. Ces outils leur permettent de recevoir — par téléphone, courriel ou message en ligne — un avertissement lorsqu'ils dépassent leur budget personnalisé.

Les banques ont aussi tendance à proposer des comptes bancaires pour étudiants avec des opérations bancaires illimitées sans frais mensuels.

Le sondage de la Banque CIBC a été mené en ligne auprès de 500 étudiants canadiens des niveaux collégial et universitaire, du 11 au 17 juillet. L'Association de la recherche et de l'intelligence marketing (ARIM), association sans but lucratif qui représente tous les aspects de l'industrie du sondage, estime que les enquêtes en ligne ne peuvent pas présenter une marge d'erreur définitive en raison de leur méthode d'échantillonnage non aléatoire.

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