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F1/corruption: Lauda salue la possible fin du procès Ecclestone

F1/corruption: Lauda salue la possible fin du procès Ecclestone

L'ancien champion de Formule 1 Niki Lauda a salué samedi la possible fin du procès pour corruption de Bernie Ecclestone, le patron de la F1, qui pourrait payer 100 millions de dollars en échange d'un abandon des charges contre lui, dans une interview au Süddeutsche Zeitung.

"Si le procès prend fin, si Bernie n'est pas condamné, (...) alors toutes les spéculations à son sujet et concernant l'avenir de la Formule 1 disparaîtront. Aux commandes de la Formule 1, la continuité est importante", a estimé l'ex-pilote autrichien, devenu président non-exécutif de l'équipe Mercedes.

"Il a construit la Formule 1 pendant trois décennies. Il est le seul qui connaît tout, le business, les problèmes des équipes, il a tout en tête. Il fait le lien entre les équipes et les investisseurs", a poursuivi Lauda, assurant qu'il "s'exprimait aussi au nom de Mercedes".

Le Süddeutsche Zeitung affirme, dans son édition de samedi, que le Britannique jugé depuis avril pour avoir versé des pots-de-vin à un banquier va payer 100 millions de dollars (74 millions d'euros) en échange d'un abandon des poursuites.

Cette particularité de la loi allemande permet de conclure une transaction entre l'accusation et la défense au pénal, même après l'ouverture de l'audience. Ecclestone encourt en principe dix ans de prison.

L'accord entre le parquet et les avocats du milliardaire doit encore être entériné par le tribunal, qui reprendra l'audience mardi à Munich (sud). Vendredi, dans un communiqué, les magistrats ont renvoyé tous les témoins qui devaient normalement être entendus la semaine prochaine.

Ce type de transaction est assez répandu en Allemagne, mais selon le Süddeutsche Zeitung, la somme négociée par M. Ecclestone serait sans précédent dans les prétoires. "Elle ne devrait pas être un problème pour celui qui a transformé la F1 en machine à sous", commente le quotidien.

Le Britannique est accusé d'avoir versé 44 millions de dollars de pots-de-vin en 2006 et 2007 au banquier de BayernLB Gerhard Gribkowsky pour permettre la vente des droits de la F1, détenus par la banque bavaroise, au fonds d'investissement CVC Capital Partners, qui avait ses faveurs.

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