Jardin mal entretenu, herbe non coupée, la villa du controversé Arthur Porter est laissée à l'abandon dans les Caraïbes, révèle The National Post. Une interdiction de domicile émise le 17 juin dernier par les autorités locales et le gouvernement canadien s'applique à sa luxueuse propriété, ainsi qu'à une autre propriété des îles Saint-Christophe-et-Niévès - un problème qui s'ajoute à la longue liste de batailles juridiques du docteur Porter.
Il aurait fait l'acquisition de sa villa de 230 mètres carrés en 2011, alors qu'il siégeait encore comme président du Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité (CSARS). L'homme a été accusé de corruption et d'abus de confiance plus tard cette année-là, avant de quitter dans la controverse.
La villa du nom de "Serendipity" aurait accueilli des gens influents de "partout sur la planète" pendant qu'Arthur Porter était en poste ai CSARS. Une source anonyme aurait confié au National Post que des hauts dirigeants du Venezuela - dont l'ex-président Chavez en personne - auraient séjourné à Serendipity après que le docteur ait été plongé dans la controverse au Canada.
La propriété est donc au milieu d'une bataille juridique entre le Canada, Saint-Christophe-et-Niévès ainsi que la police, en vertu de conventions intergouvernementales.
Le docteur Porter attend toujours son extradition liée au scandale des pots-de-vin de 22 millions $ pour la construction du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) à Montréal. Outre des accusations de fraude, il est soupçonné de blanchiment d’argent, de recyclage des produits de la criminalité et complot.
Emprisonné au Panama depuis maintenant 14 mois, l'oncologiste de formation se serait diagnostiqué un cancer généralisé et s'estime "chanceux" d'être encore en vie.
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