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Zone rouge de Lac-Mégantic: le gouvernement se défend d'exercer des pressions

Zone rouge de Lac-Mégantic: le gouvernement nie exercer des pressions
LAC-MEGANTIC, CANADA - JULY 14: Patricia Landry gets her first view of the 'red zone' crash site, on July 14, 2013 in Lac-Megantic, Quebec, Canada. A train derailed and exploded into a massive fire that flattened dozens of buildings in the town's historic district, leaving 60 people dead or missing in the early morning hours of July 6. (Photo by Ian Willms/Getty Images)
Ian Willms via Getty Images
LAC-MEGANTIC, CANADA - JULY 14: Patricia Landry gets her first view of the 'red zone' crash site, on July 14, 2013 in Lac-Megantic, Quebec, Canada. A train derailed and exploded into a massive fire that flattened dozens of buildings in the town's historic district, leaving 60 people dead or missing in the early morning hours of July 6. (Photo by Ian Willms/Getty Images)

MONTRÉAL - Québec assure que propriétaires des 39 bâtiments se trouvant dans la «zone rouge» de Lac-Mégantic ne subissent pas de pressions indues pour enclencher les démarches de rachat des propriétés.

Dans un communiqué transmis mercredi après-midi, le ministère des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire (MAMOT) a déclaré que «ni la Ville de Lac-Mégantic ni le gouvernement du Québec n'ont exigé une décision rapide de la part des propriétaires».

Au cours des derniers jours, les propriétaires des bâtiments en question ont rencontré les autorités municipales et provinciales. Selon Radio-Canada, certains ont déploré avoir fait l'objet de pressions lors de ces rencontres pour vendre immédiatement au lieu de rester et courir le risque de contamination résiduelle.

Alors qu'il était interviewé par La Presse Canadienne mercredi soir, le porte-parole et fondateur du regroupement de citoyens du Carré Bleu Lac-Mégantic, Jonathan Santerre, a soutenu que le comportement des autorités a alimenté certains sentiments négatifs au sein de la collectivité.

Il a lancé qu'il y a de la «colère» et de l'«incompréhension» chez les détenteurs des bâtiments se trouvant dans la «zone rouge» car ils ont l'impression que les élus du «gouvernement provincial et de la Ville ne semblent pas [...] défendre leurs intérêts».

M. Santerre a affirmé que ces propriétaires sont en droit«d'obtenir la juste valeur pour leurs biens, que ce serait la moindre des choses».

D'un ton dépité, il a ajouté que ces derniers «ont déjà suffisamment perdu» en raison de la tragédie ferroviaire du 6 juillet 2013.

Le MAMOT a précisé dans sa déclaration que «la majorité des gens se sont dits satisfaits de l'offre globale présentée, mais en désaccord avec la juste valeur marchande estimée».

Les propriétaires devront tout de même se fixer prochainement. Ils ont tous été informés que la décision au sujet du rachat de leur propriété sera requise «ultérieurement», précise-t-on dans le communiqué.

Aucune date butoir n'a cependant été fixée, a souligné à l'autre bout du fil Louis Longchamps, l'attaché de presse de la mairesse de Lac-Mégantic, Colette Roy Laroche.

Le développement du nouveau plan d'urbanisme de la municipalité défigurée par l'accident ferroviaire mortel du 6 juillet 2013 et le sort de la «zone rouge» sont deux processus intimement liés qui doivent laisser place à une certaine flexibilité, a-t-il spécifié.

La Ville de Lac-Mégantic ne commentera pas le déroulement des rencontres avec les propriétaires des édifices du secteur contaminé, a ajouté M. Longchamps.

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