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La principale base militaire à Benghazi tombe aux mains des islamistes

La principale base militaire à Benghazi tombe aux mains des islamistes
AFP

Après plusieurs jours de combats meurtriers, des groupes islamistes ont pris mardi le contrôle de la principale base militaire de Benghazi, la deuxième ville de Libye.

Le quartier général de l'unité des Forces spéciales de l'armée libyenne, l'une des rares brigades de l'armée régulière, est tombé aux mains d'une alliance de groupes islamistes et djihadistes, selon des sources militaires et islamistes.

Ces Forces spéciales bénéficient du soutien du général dissident à la retraite Khalifa Haftar, qui mène depuis le 16 mai une opération contre les « terroristes » de Benghazi.

Plus tôt, un avion des forces paramilitaires du général Khalifa Haftar s'est écrasé à Benghazi. L'information a été confirmée par le général Sagr Al-Jerouchi, « chef des opérations des forces aériennes » loyales au général Haftar. Il précise toutefois que le pilote a sauté avec son parachute et qu'il est « sain et sauf » sans préciser si l'appareil avait été abattu. La milice, qui se présente comme le Conseil de Choura de Benghazi, avait affirmé pour sa part que ce sont ses forces qui avaient abattu l'appareil.

De violents combats impliquant l'aviation et l'artillerie se sont poursuivis mardi. Des sources médicales rapportent au moins 30 morts.

Les combats à Benghazi et les affrontements entre milices rivales dans la capitale ont plongé le pays dans le chaos, faisant une soixantaine de morts depuis samedi.

Les Nations unies, le Canada, les États-Unis, le Portugal et la Turquie ont déjà retiré leur personnel diplomatique de la capitale. La France se prépare à évacuer ses ressortissants présents en Libye.

À Tripoli, les autorités peinent toujours à venir à bout de l'énorme incendie des réservoirs de carburant, touchés par des roquettes durant les combats près de l'aéroport.

À la suite de l'appel à l'aide internationale lancé par la Libye, sept avions de lutte contre les incendies envoyés par l'Italie étaient attendus aujourd'hui dans la capitale.

Les réservoirs brûlent depuis dimanche. Les autorités craignent une « catastrophe » dans la capitale si le feu n'est pas maîtrisé.

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