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Réunion à Montréal sur les risques du transport aérien

Réunion à Montréal sur les risques du transport aérien
A flight attendant passes in front of the Air Canada check-in counters at Vancouver International Airport (YVR) in Richmond, British Columbia, Canada, on Wednesday, Nov. 13, 2013. The number of international visitors to Canada plunged 20 per cent since 2000 even as global travel soars, according to a sobering report being released Thursday by Deloitte Canada. Photographer: Ben Nelms/Bloomberg via Getty Images
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A flight attendant passes in front of the Air Canada check-in counters at Vancouver International Airport (YVR) in Richmond, British Columbia, Canada, on Wednesday, Nov. 13, 2013. The number of international visitors to Canada plunged 20 per cent since 2000 even as global travel soars, according to a sobering report being released Thursday by Deloitte Canada. Photographer: Ben Nelms/Bloomberg via Getty Images

La destruction du vol MH17 de la Malaysia Airlines, vraisemblablement abattu par un missile sol-air, force l'Organisation de l'aviation civile (OACI) à ternir une réunion spéciale « de haut niveau » sur l'examen des mesures à prendre pour atténuer les risques que représente le survol des zones de conflit pour l'aviation civile.

La réunion se tient au siège social de l'OACI à Montréal.

Outre la destruction du vol MH17, la suspension des vols vers Tel-Aviv, en Israël, en raison des tirs de roquette depuis Gaza et l'écrasement du vol d'Air Algérie, au Mali, illustrent les craintes de l'aviation civile pour emprunter des corridors de vol au-dessus des zones de conflit. L'écrasement du vol d'Air Algérie, qui pourrait s'expliquer par de difficiles conditions météorologiques, avait suscité le doute au sein de la communauté internationale puisqu'il survolait le nord du Mali où un conflit oppose des milices aux forces gouvernementales.

L'OACI n'a toutefois pas le pouvoir de fermer un espace aérien, cette prérogative revient à l'État souverain sur le territoire. Les sociétés aériennes souhaitent compter sur des évaluations des risques neutres et indépendantes afin de décider de survoler ou d'éviter une région. De son côté, l'Association des pilotes européens réclame un meilleur partage de l'information - issue des services de renseignements nationaux - sans toutefois interférer sur la saine concurrence entre les sociétés aériennes.

Déjà plus de décès que l'an dernier

Selon le président de l'OACI, Tony Tyler, le nombre de décès attribuables cette année à des accidents aériens dépasse déjà le total de l'an dernier. En 2013, 210 personnes ont trouvé la mort dans des accidents d'avion. « Malheureusement, nous avons déjà dépassé ce nombre cette année. Malgré tout, embarquer à bord d'un avion demeure l'une des activités les plus sûres qu'il est possible de faire », a souligné M. Tyler. Il a ajouté que près de 100 000 avions décollent et atterrissent sans problème tous les jours à travers le monde.

Les membres du Conseil international des aéroports exploitent 1861 aéroports dans 177 pays et territoires.

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