Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a souhaité samedi que la prolongation des discussions sur le programme nucléaire iranien permette à Téhéran de "faire enfin les choix indispensables pour parvenir à un accord complet, crédible et durable".
Téhéran et les grandes puissances (USA, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne) ont décidé vendredi soir à Vienne de se donner quatre mois supplémentaires, jusqu'au 24 novembre, pour parvenir à un accord définitif sur ce dossier qui empoisonne les relations internationales depuis 10 ans.
"Les discussions avec l'ran ont permis de progresser sur certains points, mais des divergences importantes demeurent sur plusieurs sujets, en particulier l'enrichissement de l'uranium", a souligné M. Fabius dans son communiqué.
La communauté internationale, qui soupçonne l'Iran de vouloir se doter de la bombe atomique, exige de strictes garanties sur la vocation civile du programme nucléaire, en échange d'une levée des sanctions qui étranglent l'économie du pays.
"L'Iran doit continuer de coopérer étroitement avec l'Agence internationale de l'énergie atomique sur les questions en suspens liées à la possible dimension militaire" de son programme, a ajouté M. Fabius. Téhéran "s'est engagé avec l'Agence sur des résultats avant la fin août. Ceux-ci seront un signal important du sérieux iranien avant la reprise de nos discussions en septembre", a-t-il déclaré.
cf/ros