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Le directeur d'une agence proche des Farc met en cause la presse

Le directeur d'une agence proche des Farc met en cause la presse

Le directeur d'une agence d'information proche des Farc, placé en détention pour complicité avec la guérilla marxiste en Colombie, a mis en cause samedi la presse après avoir été blanchi par la justice.

Condamné en septembre 2012 à huit ans de prison pour association de malfaiteurs avec la rébellion, Joaquin Perez Becerra, directeur de l'agence Anncol (Agence d'information nouvelle Colombie) a accusé les médias d'avoir exercé à l'époque des "pressions" sur les juges.

"En Colombie, les médias font les juges, les magistrats. Il semble que ce sont eux qui décident qui entre et qui sort des prisons", a déclaré M. Perez Becerra, dans un entretien publié par Anncol.

Un tribunal de Bogota a annulé cette semaine la condamnation à son encontre, estimant insuffisantes les preuves de son appartenance aux Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), une accusation qu'il a toujours niée.

Sa libération intervient alors que le gouvernement mène depuis novembre 2012 des négociations de paix avec cette guérilla, en lutte depuis un demi-siècle.

Né en Colombie, M. Perez Becerra avait obtenu la nationalité suédoise après s'être exilé dans le pays scandinave où il a fondé en 1995 l'agence Anncol, un site relayant les messages des Farc.

Arrêté en avril 2011 lors d'un voyage au Venezuela, il avait été extradé et emprisonné en Colombie où les autorités l'accusaient d'être le chef du "front international des Farc en Europe", chargé de recueillir des fonds pour la rébellion.

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