Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Nucléaire iranien: accord pour reporter au 24 novembre la date butoir des négociations (diplomate occidental)

Nucléaire iranien: accord pour reporter au 24 novembre la date butoir des négociations (diplomate occidental)

L'Iran et les grandes puissances se sont mis d'accord vendredi soir pour repousser au 24 novembre la date butoir pour la conclusion des négociations sur le programme nucléaire de Téhéran, a annoncé une source diplomatique occidentale.

"Les négociations sur l'extension de l'accord intérimaire (de Genève) ont été un succès", avait auparavant indiqué une source diplomatique iranienne, sans donner de détails.

"C'est jusqu'au 24 novembre", a précisé le diplomate occidental, évoquant la nouvelle date limite pour la conclusion d'un accord historique. Les négociateurs s'étaient initialement donné jusqu'à dimanche pour parvenir à un accord.

L'Iran et le groupe des 5+1 (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne) tentent de parvenir à un accord visant à limiter le programme nucléaire iranien, en échange d'une levée des sanctions internationales qui étranglent l'économie de la république islamique.

Les Etats-Unis et l'Iran avaient posé les jalons en début d'une semaine d'un report de la date limite du 20 juillet, au terme de discussions intenses à Vienne entre le secrétaire d'Etat John Kerry et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif.

Après une série de six rounds de négociations suite à l'accord intérimaire de Genève de novembre 2013, les deux parties semblent avoir rapproché leurs positions sur certains points, notamment sur le réacteur à eau lourde d'Arak, susceptible de fournir du plutonium pouvant entrer dans la composition de la bombe atomique, et sur une augmentation des inspections des sites nucléaires iraniens.

Mais les positions restent très éloignées sur la question cruciale des capacités iraniennes d'enrichissement de l'uranium, qui sert à alimenter les centrales nucléaires pour la production d'électricité mais aussi -poussé à un niveau élevé- à la fabrication de l'arme atomique.

L'Iran a toujours nié vouloir se doter d'un arsenal nucléaire.

stu/ih/LyS

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.