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Affaire Rubygate/Berlusconi: la cour d'appel est partie délibérer

Affaire Rubygate/Berlusconi: la cour d'appel est partie délibérer

La cour d'appel de Milan, qui doit se prononcer vendredi sur l'affaire Rubygate, dans laquelle l'ancien Premier ministre Silvio Berlusconi avait été condamné en première instance à sept ans de prison, est entré en délibéré peu avant 10h00 (08h00 GMT).

Selon les médias italiens, elle devrait rendre sa décision en début d'après-midi.

Les juges, après avoir entendu pour une dernière fois de brèves déclarations des différentes parties, sont partis délibérer.

Le 11 juillet, l'avocat général de la cour d'appel de Milan, Piero de Petris, avait requis la confirmation de la peine déjà prononcée en première instance, estimant qu'elle était "sévère" mais "incontestable".

M. Berlusconi était absent, devant passer la matinée à Cesano Boscone, près de Milan, dans un centre pour personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer pour y purger sous forme de travail d'intérêt général (TIG) une peine d'un an de prison pour fraude fiscale (procès Mediaset).

Le Rubygate première mouture s'était terminé par une condamnation en juin 2013 à sept ans de prison pour M. Berlusconi, 77 ans, et une interdiction à vie de mandat public.

Malgré ses démentis, il avait été reconnu coupable d'avoir payé pour des rapports intimes avec "Ruby la voleuse de coeurs", la Marocaine Karima El-Mahgroub, quand elle était mineure, et pour avoir fait pression sur la préfecture de Milan afin qu'elle soit relâchée après un larcin, en affirmant qu'elle était la petite-fille de l'ancien président égyptien Hosni Moubarak renversé en 2011.

En cas de confirmation de sa culpabilité, Silvio Berlusconi se pourvoira certainement en cassation, une procédure qui prendra plusieurs mois.

Si en fin de course, les sept ans de condamnation étaient maintenus, l'ex-Premier ministre perdrait le bénéfice des TIG et d'une amnistie de trois ans dans le procès Mediaset, ce qui l'amènerait à devoir purger plus de 10 ans de prison, vraisemblablement sous forme d'assignation à domicile.

En première instance, le Rubygate avait donné lieu à un défilé de jeunes femmes qui avaient raconté les fêtes dans la villa du milliardaire à Arcore, près de Milan.

lrb/ml

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