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Le pétrole ouvre en baisse à New York, repassant sous la barre des 100 dollars

Le pétrole ouvre en baisse à New York, repassant sous la barre des 100 dollars

Les cours du pétrole coté à New York reculaient à l'ouverture mardi et repassaient sous la barre des 100 dollars, dans un marché continuant à surveiller la situation en Libye et attendant une intervention de la présidente de la Banque centrale américaine.

Vers 13H20 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en août cédait 1,27 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et s'échangeait à 99,64 dollars. C'est la première fois depuis le 12 mai qu'il évolue sous le seuil des 100 dollars en séance.

L'une des raisons de la récente baisse des cours du baril de brut, qui était monté mi-juin à son plus haut niveau depuis septembre après le début de l'offensive d'insurgés jihadistes en Irak, est la perspective d'un retour massif d'or noir produit en Libye sur le marché mondial.

Mais "est-ce qu'on peut vraiment compter sur le pétrole libyen?", s'interroge Phil Flynn de Price Futures Group.

Les autorités et des rebelles qui bloquaient depuis près d'un an des champs de production et des terminaux avaient décrété la fin de la crise pétrolière début juillet. Mais des combats opposent depuis dimanche des groupes armés rivaux autour de l'aéroport de Tripoli et dans la deuxième ville du pays, Benghazi, faisant craindre un conflit plus large.

Reste que "la Libye a démontré au cours des deux dernières semaines qu'elle était capable d'organiser une montée en puissance très rapide de la production et de l'exportation de brut, et ce malgré les troubles", a souligné John Kilduff d'Again Capital.

Des tensions géopolitiques dans d'autres pays clés pour le marché mondial de l'énergie restent tenaces.

Ainsi, les négociations entre Téhéran et les grandes puissances pour parvenir à un accord historique sur le nucléaire iranien sont toujours dans l'impasse, malgré d'intenses discussions depuis début juillet à Vienne.

En Ukraine, les tensions se sont nettement aggravées entre les autorités et les rebelles dans l'est du pays, et Kiev craint une invasion russe.

Mais pour Matt Smith de Schneider Electric, les investisseurs se placent en retrait en attendant l'intervention plus tard dans la journée de Janet Yellen, la présidente de la Banque centrale américaine (Fed), devant le Congrès. "Son discours peut potentiellement faire grimper le dollar, un facteur de nature à peser sur le brut".

Un renchérissement du billet vert a en effet tendance à rendre moins attractifs l'achat de barils libellés dans la monnaie américaine pour les opérateurs munis d'autres devises.

jum/soe/sam

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