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Les 3 bonnes raisons de courir voir «L'Aube de la planète des singes» (PHOTOS)

Les 3 bonnes raisons de courir voir «L'Aube de la planète des singes» (PHOTOS)
20th Century Fox

1 – Une histoire palpitante

Les superproductions de l’été n’ont pas vocation à trop nous faire réfléchir. L’important, c’est le spectacle, n’est-ce pas? L’Aube de la planète des singes (Dawn of the Planet of the Apes en version originale) est l’exception à la règle, ce qui en fait jusqu’ici le meilleur blockbuster de la saison.

Oui, ce deuxième épisode à 170 millions de dollars est composé d’effets spéciaux à couper le souffle, mais il raconte aussi une histoire passionnante qui se veut la suite, bien meilleure, de La Planète des singes : Les Origines inspirées du roman culte de science-fiction écrit par Pierre Boulle en 1963.

Avec son atmosphère de drame presque shakespearien, le récit sombre et nihiliste aborde plusieurs thèmes qui s’entremêlent comme l’amitié, la tolérance ou la trahison. En résumé, les survivants d’un virus qui a presque décimé la race humaine tentent d’approcher des singes évolués afin de sortir de leur prison en ruine qu’est devenu San Francisco. Malgré la méfiance de part et d’autre, il faut bien établir des liens de confiance. Le singe est prêt à faire la paix. Qu’en est-il de l’homo sapiens?

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«L'Aube de la planète des singes»

«L'Aube de la planète des singes»

2 – Une œuvre pacifique

Même s’ils gardent un très mauvais souvenir de leurs cousins à deux pattes, qui leur ont fait subir mille souffrances dans les laboratoires, les primates sont prêts à tourner la page afin d’éviter un conflit meurtrier. Quitte à le répéter, les singes ne veulent pas la guerre et c’est eux finalement qui nous donnent une véritable leçon d’humanité.

Le réalisateur Matt Reeves (Cloverfield) qui succède ici à Rupert Wyatt n’a pas hésité à ancrer son œuvre dans l’antimilitarisme assumé qui fait d’ailleurs échos aux nombreux conflits qui ensanglantent aujourd’hui notre planète. La loi qui interdit à un singe de ne pas tuer un autre singe est d’ailleurs répétée tout au long de l’œuvre tel un mantra.

Les armes vues comme des inventions néfastes sont donc détruites par les singes. Pourtant la guerre aura bel et bien lieu. Or, n’en déplaise à la droite américaine et aux autres tenants de la ligne dure, le film ne montre jamais le conflit comme un moyen de rétablir les forces. Au contraire, la guerre y est surtout le résultat d’une folie dévastatrice attisée par l’absurdité.

3 – Des singes plus vrais que nature

Bien que les primates aient été tous reconstitués par image de synthèse, le rendu est franchement bluffant. Orangs-outangs, gorilles ou chimpanzés, on croirait voir sur le grand écran de véritables animaux doués de paroles. C’est tellement bien fait, que les vrais acteurs sont rendus quant à eux à faire de la simple figuration.

Le plus impressionnant reste César, le leader des singes. Pour l’interpréter, la 20th Century Fox a fait appel à Andy Serkis, le comédien derrière l’inoubliable Gollum, le plus doué en transformation physique. La technologie de capture de mouvement (motion capture) n’a jamais été aussi bien développée. Les rumeurs prédisent déjà une nomination pour l'Oscar du meilleur acteur non pas pour Serkis, mais pour son avatar simiesque. Une révolution!

L’Aube de la planète des singes (Dawn of the Planet of the Apes) – 20th Century Fox – Science-fiction – 130 minutes – Sortie en salles le 11 juillet 2014 – États-Unis.

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