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Funérailles samedi à Lévis de l'ancien ministre péquiste Jean Garon

Funérailles à Lévis de l'ancien ministre péquiste Jean Garon
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LÉVIS, Qc - Le père de la Loi sur la protection des terres agricoles, l'ancien ministre péquiste Jean Garon, a été conduit à son dernier repos, samedi.

De nombreuses personnalités politiques ont assisté à ses funérailles samedi après-midi à l'église Notre-Dame-de-Lévis, dont l'ancien ministre Guy Chevrette et les députés péquistes Stéphane Bédard et Pierre Karl Péladeau. La cérémonie a été célébrée par le curé de la paroisse de Saint-Joseph-de-Lévis, l'abbé Paolo Maheux.

Le doyen de l'Assemblée nationale, le député péquiste François Gendron, était notamment présent. Il a parlé de son ancien collègue comme étant «un ardent défenseur de l'agriculture moderne». Il a rappelé à des journalistes sur place que Jean Garon avait une vision d'une «agriculture économique axée sur l'autosuffisance».

M. Gendron s'est rappelé d'un homme pugnace qui a contribué de manière exceptionnelle au développement du Québec.

Il qualifié son ami comme étant un homme de conviction, un homme déterminé, «un fatiguant rare», selon ses dires.

Jean Garon est décédé le 1er juillet dernier à l'âge de 76 ans. Souffrant du diabète depuis plusieurs années, cette maladie aura été à l'origine d'une détérioration rapide de sa santé, notamment dans les semaines précédant sa mort.

Ses funérailles ont été célébrées à Lévis, une municipalité dont il a été le maire de 1998 à 2005. Les citoyens ont pu lui rendre hommage jeudi, alors que sa dépouille était exposée en chapelle ardente à l'hôtel de ville de Lévis.

Avant son passage à la mairie, M. Garon avait au préalable représenté la circonscription de Lévis de 1976 à 1998. Il a fait partie du premier gouvernement péquiste sous René Lévesque qui a en fait son ministre de l'Agriculture, là où il s'est ensuite le plus illustré durant sa carrière politique.

Il est nommé ministre de l'Éducation par Jacques Parizeau lors de son élection en septembre 1994. Il quitte le conseil des ministres lorsque Lucien Bouchard succède à M. Parizeau à la tête du gouvernement, en janvier 1996.

Ses anciens collègues à l'Assemblée nationale ont tous souligné sa contribution exceptionnelle au développement du Québec, sa façon unique de faire de la politique, et surtout son franc-parler qui était devenu légendaire.

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