La planète a les yeux rivés sur le Brésil depuis le 12 juin dernier, à l’heure du coup de sifflet qui a lancé Brésil-Croatie, match inaugural de la Coupe du monde 2014. La grande fête du soccer bat son plein, étouffant médiatiquement les soulèvements sociaux et la colère de la rue qui grondent depuis juin 2013. Laurent Monlaü, photographe, Marc-Antoine Simoni, journaliste, et Louise Monlaü, vidéaste et photographe, se sont envolés de Paris pour atterrir à Salvador de Bahia. De la Baie de Tous les Saints, ils livrent leur journal de la Coupe du monde en images et en mots. Au gré de ses épisodes, ce carnet de voyage raconte quotidiennement le Brésil d’hier, historique, et celui d’aujourd’hui, métisse, bouillant, festif, agité, insolent.
Ce beau projet journalistique prend pour point de départ le Mondial et se concentre sur son à-côté: le trio navigue entre Salvador de Bahia et l’île d’Itaparica, explorant les coulisses de la Coupe du monde, à la rencontre de supporters, de flics, d’ouvriers, de pêcheurs, de marchands des rues, de blessés rencontrés dans les couloirs des urgences, d’enfants faisant la nique au virus de la dengue.
Laurent Monlaü, leader de cette chronique voyageuse, sociale et footballistique, prolonge ici son attache et sa connaissance de la Baie de tous les Saints: il y a 12 ans, le photographe a réalisé la série et le film Eden sur le nordeste, à travers les yeux d’une femme.
Sa nouvelle excursion est aussi le symbole d’une transmission de sa passion pour l’image, pour l’autre et pour le reportage. Il revient sur ce lieu qui l’a bouleversé, cette fois accompagné de sa fille, brillante photographe, Louise Monlaü, et de Marc-Antoine Simoni, journaliste de 23 ans à la plume bien taillée.
Suiviez les 28 épisodes de Copa do Mundo jusqu’au 14 juillet: copa-do-mundo.fr
Sur Twitter: twitter.com/CopaProject
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