Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Diana Ross au Festival de Jazz: soul, R'n'B, pop et autres joies (PHOTOS)

Diana Ross au Festival de Jazz: soul, R'n'B, pop et autres joies (PHOTOS)
Spectra

MONTRÉAL - L’icône de la musique motown et ancienne leader du groupe de musique pop The Supremes, Diana Ross, donnait le premier de deux concerts au Festival International de Jazz de Montréal (FIJM), jeudi soir. À voir la joie sur le visage des spectateurs entassés dans la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, on peut dire que l’élégante dame de 70 ans a toujours une grande force d’attraction.

La chanteuse est un monument de la musique. Certainement l’une des plus grandes chanteuses de l’histoire. Comme l’a rappelé la direction du FIJM au sujet de la remise du prix Ella-Fitzgerald, (qui souligne «l’extraordinaire contribution de Ross au jazz vocal contemporain»), elle a vendu 100 millions d’albums et remporté huit récompenses aux American Music Awards. De quoi intimer le respect.

I’m Coming Out

C’était fort probablement LA soirée d’une grande majorité des baby-boomers participant au 35e FIJM. Avec raison, car cette femme a, tout au long de sa carrière, gagné le cœur d’une quantité phénoménale de mélomanes, tous genres confondus.

Vêtue dans une resplendissante et excentrique (en fait c’est le grand truc de tissu autour d’elle qui donne cette impression) robe de bal fuchsia, Diana Ross a commencé ce « torride » concert avec la pièce I’m Coming Out, composée par Nile Rodgers et Bernard Edwards. Une chanson qui a collé à la peau de l’artiste, comme bien d’autres d’ailleurs. Déjà, le public est d’un enthousiasme candide presque trop débordant. Mais comment lui en vouloir ? C’est Diana Ross. Hé. Puis, l’énergie est bonne.

Autour d’elle sur scène, une section de cuivres (quatre), un pianiste, un percussionniste, un bassiste, un guitariste, un batteur et trois choristes (dans ce trio se retrouve la seule autre femme de la bande). Tous vêtus de noir, ils sont beaux à voir, bougent bien et sont dynamiques. Bien que relativement jeunes, ils ont cette petite touche « old school », qui provient probablement de la mise en scène et du travail même de Diana Ross.

Arrive juste après More Today Than Yesterday, originalement enregistrée par The Spiral Starecase, qui sera en fait le seul véritable hit du groupe californien.

Love

Ensuite, la série de morceaux tirés de son légendaire groupe The Supremes vient réjouir encore davantage les gens : My World is Empty Without You, Baby Love et Love Child passent comme un charme. Au milieu de tout ça, Diana Ross est magnifique sur Stop! In the Name of Love, quasi surprise de constater que la moitié des quelque 3000 personnes crient « stop » à chaque fois que le mot revient dans la chanson.

À la pièce You Can’t Hurry Love, paaah, paaah, paaah, les cuivres sont incisifs, la batterie est dynamique, la voix est juste et le sourire est toujours dessiné bien grand sur le visage de Ross. L’ambiance est légère. C’est accrocheur à souhait. Les choristes dansent et s’amusent (du moins, ils en donnent l’impression) au rythme de ce tube qui marche encore. C’est parfait. Du bonbon.

Avant The Boss, la chanteuse était sortie côté jardin pour une autre histoire de robe (cette fois, elle est noire brillante agrémentée d’un gros plumage vert lime qu’elle porte sur les épaules). Elle joue le jeu de la diva, qui se répètera ainsi trois autres fois durant la prestation. Ce vêtement brillant est de bon goût et habille comme un gant la mince et jolie femme. Pourquoi pas?

Et le morceau The Boss dans tout ça ? Les gens dansent, le son est plein et la chanteuse est en feu.

C’est ici qu’arrivera doucement la séduisante Touch Me in the Morning. Tout se pose. Mais pas pour très longtemps.

Quand Diana Ross lancera ensuite les oh combien connues paroles « upsiiiiiiiiiiide down » contagieuses, ça se remet à danser sur ce funk bien sympathique (comme on peut l’imaginer à la salle Wilfrid-Pelletier).

Un peu plus tard, autre passage feutré et mélancolique avec la jazzy Don’t Explain, de Billie Holiday.

Enough?

Viendra peu de temps après la bombe R’n’B/soul Ain’t No Mountain High Enough (reprise de Marvin Gaye & Tammi Terrell). Géniale présentation de cet incontournable classique. C’est bien incarné par la chanteuse, puis bien rendu par les musiciens. Le monde capote.

Le délire sera tout aussi grand à la fin du concert quand Diana Ross enverra, dans une robe brillante bleue, l’immortelle chanson I Will Survive (écrite par Freddie Perren et Dino Fekaris, mais popularisée par Gloria Gaynor fin des années 1970).

Spectacle propre et classique, mais efficace et souriant.

Rappelons que ce spectacle sera présenté de nouveau vendredi soir au Festival de Jazz de Montréal.

À voir.

INOLTRE SU HUFFPOST

Coeur de pirate

Festival de Jazz 2014 - 3 juillet 2014

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.