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Festival en Chanson de Petite-Vallée: « Les meilleures années sont à venir », dit Vincent Vallières

Festival en Chanson de Petite-Vallée: le meilleur est à venir, dit Vallières
Julie Caron

« Ce qui se passe cette semaine avec la température est assez exceptionnel. Du monde qui se baigne à la journée longue, je n’ai jamais vu ça ici ! » lance Vincent Vallières en riant.

L’artiste a atterri pour la première fois au village en chanson au début des années 2000. À l’époque, et ce jusqu’en 2007, le Festival était encore un concours qui désignait un gagnant dans trois catégories : parolier, compositeur et interprète. Il est ensuite revenu se produire à Petite-Vallée à quelques reprises, pour un spectacle ou un hommage.

Un honneur donc, dit-il en toute modestie, d’avoir été approché par Alan Côté, directeur général et artistique du Festival, afin de prendre le flambeau d’artiste passeur. Un festival que Vincent Vallières considère unique, voire vital. D’abord pour la communauté de Petite-Vallée, ensuite pour les artistes qui y transitent, et qui peuvent profiter du cadre de réflexion sur la création que le Festival a à proposer.

« Il faut vraiment le vivre de l’intérieur parce que des événements de chansons qui proposent (cela), il n’y en a pas beaucoup ! » explique-t-il.

Enseignant de formation, le chanteur a reçu à l’automne dernier une bourse du Conseil des Arts et des Lettres du Québec et financée par Leonard Cohen. Léonard Cohen. Ainsi, depuis le début de l’année 2014, il sillonne les écoles secondaires de la province pour transmettre aux jeunes et à leurs enseignants le respect et l’importance de la chanson québécoise, en plus de leur en interpréter quelques-unes, dont certaines extraites de son récent album, Fabriquer l’aube.

Défis générationnels

À ces jeunes, il raconte notamment qu’il a d’abord entamé avec un groupe musical sa carrière dans la langue de Shakespeare. Avant de bifurquer naturellement vers le français, lorsqu’un oncle est arrivé chez lui avec des disques vinyles de Félix Leclerc, Beau Dommage, Harmonium et Gilles Vigneault. « En parallèle, il y avait une montée d’artiste comme Jean Leloup, Daniel Bélanger. Ces artistes-là nous parlaient et nous ont donné le goût de chanter en français », raconte l’auteur-compositeur-interprète.

Et selon lui comment se porte la chanson francophone au Québec ? Fort bien au plan créatif, assure-t-il. Par après, l’objectif est de les faire connaître des Québécois. Un défi de diffusion, dit-il. C’est un phénomène connu s’il en est un : la façon de la jeune génération de consommer la musique est différente, ce qui fait en sorte qu’il est plus difficile pour les (nombreux) artistes de s’imposer et de contrer l’offre croissante. Il faut faire en sorte que les nouveaux chanteurs profitent des tribunes pour s’exprimer et se développer.

« Les meilleures années des chanteurs de ma génération sont à venir », ajoute-t-il.

Vincent Vallières interprètera une vingtaine de chansons tirées de ses derniers albums, vendredi le 4 juillet au Théâtre de la Vieille Forge. Par ailleurs, il continuera sa tournée de spectacles un peu partout en province au cours de la prochaine année.

En rafales : Alex Nevsky a livré hier soir un spectacle flamboyant au Théâtre de la Vieille Forge, après une première partie assurée de main de maître par Marc Déry. Au son des pièces tirées de son plus récent album Himalaya mon amour, le (fort jeune) public a paru être comblé malgré la température des plus étouffantes qui régnait dans la salle de concert.

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