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Décès de Jean Garon: «une perte inestimable», dit François Gendron

Décès de Jean Garon: «une perte inestimable», dit François Gendron
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QUÉBEC - François Gendron a souligné mercredi le décès de l'ex-ministre Jean Garon. «C'est une perte inestimable», a dit celui a siégé à ses côtés dans le gouvernement de René Lévesque.

Ex-ministre péquiste de l'Agriculture, Jean Garon est décédé mardi soir d'une crise cardiaque à l'âge de 76 ans.

Jean Garon a fait un passage remarqué à l'Agriculture de 1976 à 1985. On lui doit notamment la Loi sur la protection des terres agricoles, qui régit l'utilisation des terres arables.

«Il a démontré que l'agriculture est une filière économique pour le Québec, qu'elle est majeure. Il a ressorti l'agriculture du marasme pour la mettre sur des voies de développement», a rappelé le doyen des députés de l'Assemblée nationale.

Fait moins connu, Jean Garon a aussi oeuvré au développement de l'industrie de la pêche, notamment grâce à l'implantation d'usines de transformation. «Il n'y a rien qu'il n'a pas fait pour l'industrie de la pêche, dit François Gendron. [Avant lui,] l'industrie de la pêche ça n'existait pas, c'était artisanal.»

Tout comme ses collègues péquistes, François Gendron rappelle que celui qui a fondé le Parti québécois aux côtés de René Lévesque était un souverainiste convaincu. «C'était un militant de la cause indépendantiste comme il s'en fait peu», dit François Gendron.

Jean Garon est souvent décrit comme un personnage «coloré». Si plusieurs appréciaient sont franc-parler, ses collègues devaient parfois composer avec sa personnalité forte. «Jean Garon, c'était un personnage, se rappelle François Gendron. Il avait un style, une personnalité forte, déterminée. Alors, est-ce qu'il a écrasé quelques orteils dans sa vie? La réponse est oui.»

«Est-ce que c'est si mauvais que ça, quand tu es profondément convaincu d'une cause et que tu veux pousser tes convictions à leur ultime limite?, ajoute François Gendron. À un moment donné, on ne peut pas juste causer.»

Le député ajoute que son ex-collègue l'a «fait sacrer une couple de fois». «Mais c'est bon signe, dit-il. Ça démontre l'envergure qu'il avait. Des gens qui réalisent et qui accomplissent, parfois c'est sûr qu'ils sont obligés d'avoir un style plus déterminé, plus fonceur. Et ça l'habitait, ça ne fait aucun doute.»

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