Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Nigeria: arrestation de femmes espionnes pour le compte de Boko Haram

Nigeria: arrestation de femmes espionnes pour le compte de Boko Haram

Les militaires nigérians ont annoncé lundi avoir arrêté plusieurs personnes, dont des femmes, soupçonnées d'espionner activement pour le compte du mouvement terroriste Boko Haram qui a enlevé plus de 200 écolières il y a deux mois.

Selon un communiqué de l'état-major de l'armée, les militaires ont démantelé une "cellule de renseignement" dirigée par un homme d'affaires qui "a participé activement" à l'enlèvement des écolières de Chibok" dans l'Etat de Borno (nord-est) le 14 avril dernier.

Sur les 276 écolières enlevées 57 ont été retrouvées mais 219 sont toujours portées disparues.

L'homme d'affaires, indentifié comme Babuji Ya'ari, qui a également fait partie d'une association de jeunes ayant collaboré avec les militaires et communément désignée par le nom de Force supplétive civile d'intervention (Civilian JTF), aurait masqué par cette activité, son soutien à Boko Haram.

Le communiqué accuse l'homme d'affaires d'espionnage pour le compte des islamistes et d'avoir commandité le meurtre de l'Emir de Gwoza dans l'Etat de Borno il y a un mois.

Il aurait coordonné plusieurs attaques mortelles à Maiduguri depuis 2011, dont des attaques des bureaux de douane et sites militaires dans la ville qui constitue le berceau de la secte.

Son arrestation a facilité l'arrestation des autres membres de la "cellule" qui sont des femmes. L'une d'elles coordonnait le financement des autres espions tandis qu'une autre remplissait les fonctions d'armurier et d'espion pour le compte de Boko Haram, ajoute le communiqué.

Il n'y a pas eu de confirmation du communiqué militaire de source indépendante.

Les islamistes de Boko Haram sont accusés d'avoir tué des milliers de personnes depuis 2009 mais c'est au cours de la première moitié de cette année que leur action a été la plus sanglante avec plus de 2.000 personnes tuées.

Une attaque d'églises attribuée à Boko Haram dimanche dernier près de Chibok a fait, de source ofifcielle, 54 morts.

Des bombes ont été lancées sur des églises, des bâtiments ont été incendiés et des fidèles ont été mitraillés pendant qu'ils se rebellionssauvaient, ont affirmé des témoins.

ola-ade/ai/gg

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.