L'ex-officier de la gendarmerie française Paul Barril, qui a conseillé différents chefs d'États notamment en Afrique, s'est rendu lundi après s'être retranché armé dans son domicile d'Antibes, dans le sud de la France, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
L'ancien gendarme s'est rendu à la police au terme de négociations avec le Groupement d'intervention de la police nationale (GIPN), selon la même source.
Ancien numéro 2 du groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), il "s'est rendu dans le calme, sans incident", a-t-on précisé de même source, sans donner plus de détails sur les circonstances et les raisons de son geste.
L'ancien capitaine de gendarmerie, qui avait participé à la création du GIGN en 1974, s'était reconverti dans les années 1980 dans la sécurité privée et a conseillé différents chefs d'États, notamment en Afrique, et plus particulièrement au Rwanda, où son rôle pendant le génocide de 1994 reste très controversé.
En mars, il avait confié à l'AFP être très malade, atteint de la maladie de Parkinson, et sous traitement médical lourd. "Je ne me laisserai pas mettre sur une chaise roulante, j'arrêterai la machine avant", avait-il affirmé.
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