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L'Iran et le Qatar promettent de coopérer contre le "terrorisme"

L'Iran et le Qatar promettent de coopérer contre le "terrorisme"

Les dirigeants de l'Iran chiite et du Qatar sunnite ont promis de coopérer contre le "terrorisme", a annoncé dimanche la présidence iranienne alors qu'une offensive d'insurgés sunnite plonge l'Irak dans le chaos.

Au cours d'un entretien téléphonique, le président iranien Hassan Rohani et l'émir du Qatar Tamim Ben Hamad Al-Thani ont fait le voeu de jouer "un rôle constructif pour établir la sécurité et la stabilité" dans la région, selon un communiqué de la présidence iranienne.

Pour venir à bout du "terrorisme et (de) l'extrémisme, tous les musulmans devraient marcher main dans la main et coopérer", a déclaré M. Rohani, cité par le communiqué.

L'Iran est prêt à faire cela et à "combattre l'insécurité et l'instabilité dans la région", qui bénéficie seulement "aux sionistes et aux ennemis du monde musulman", a-t-il ajouté.

L'Iran, pays à majorité chiite comme l'Irak, a apporté son soutien au Premier ministre chiite Nouri al-Maliki contre les insurgés sunnites, menés par le groupe jihadiste ultra-radical de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), qui se sont emparés depuis le 9 juin de larges pans de territoires dans le nord et l'ouest de l'Irak.

Téhéran insiste sur le fait que la crise en Irak n'est pas un conflit confessionnel mais un combat contre le terrorisme.

Après le début de l'offensive, des responsables et des médias iraniens ont néanmoins affirmé que les insurgés sunnites étaient soutenus financièrement et militairement par l'Arabie saoudite et le Qatar.

Et le 22 juin, M. Rohani lui-même a mis en garde les "pays qui soutiennent les terroristes avec leurs pétrodollars", prévenant qu'ils seraient les prochaines cibles de ces groupes.

Selon le communiqué iranien, l'émir du Qatar a pour sa part souligné "la nécessité d'une coopération entre les nations musulmanes pour éviter une propagation de la crise (irakienne) dans la région".

"Nous devrions tous coopérer ensemble contre le terrorisme dans la région car la crise actuelle est très dangereuse", a-t-il déclaré.

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