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«Transformers - Age of Extinction»: on recharge les batteries

«Transformers - Age of Extinction»: on recharge les batteries
Paramount

On les croyait morts, enterrés et rouillés, mais les Transformers n’ont pas dit leur dernier mot dans la nouvelle mouture, Transformers - Age of Extinction, toujours signée par Michael Bay. Les Autobots retrouvent leurs ennemis héréditaires, les Decepticons dans une orgie de batailles métalliques où Chicago et Hong Kong s’effondrent sous des amas de poussière.

Avec ses robots intelligents dont les facultés leur permettent de se métamorphoser en voiture, bolide ou engins volants Transformers est une des rares franchises hollywoodiennes qui ne change pas de main. La Paramount qui possède les droits d’adaptation des jouets Hasbro laisse à Michael Bay les soins de poursuivre l’aventure cinématographique depuis le premier épisode sorti en 2007.

Il faut dire que le réalisateur américain s’attèle à la tâche avec beaucoup d’efficacité technique, et ce, sans lésiner sur les moyens. À chaque fois, le cinéaste à qui l’on doit Pain & Gain veut en mettre plein les yeux, quitte à sacrifier au montage une certaine cohésion à l’ensemble.

Beaucoup d’actions, une débauche d’effets spéciaux en 3D et une caméra qui virevolte dans tous les sens durant presque trois heures, à défaut d’une véritable signature, Michael Bay prend son pied dans les effets numériques étourdissants. Chaque fois, on se dit qu’il en a assez mis, et chaque fois, il nous montre, le bougre, qu’il peut toujours en rajouter.

Mais comme les trois premiers films ont déjà rapporté au studio près de trois milliards de dollars au box-office, il n’y a vraiment aucune raison de changer une recette aussi lucrative, surtout en ces temps de crise où Hollywood n’a qu’un objectif : faire sonner les caisses. Ce qui sera fort probablement le cas encore une fois.

Côté scénario concocté par l’acolyte Ehren Kruger, rien de bien transcendant avec ce nouvel essai qui est censé relancer le tout en reprenant à zéro une toute nouvelle trilogie. Nous voici donc quatre ans après l’épisode précédent, Transformers - Dark of the Moon. Les Autobots ont disparu de la surface de la Terre. Ce qui n’empêche pas des scientifiques mal intentionnés de tenter de les recréer.

Pendant ce temps, un inventeur texan (Mark Wahlberg) au bord de la banqueroute personnelle trouve par hasard un camion en ruine qui s’avère être le légendaire Optimus Prime, leader incontesté des Autobots. Cette découverte ouvre une sorte de boîte de Pandore, puisque les agents gouvernementaux se mettent à la poursuite du pauvre inventeur afin de mettre la main sur le légendaire robot destructeur.

Shia LaBeouf, personnage principal des trois premiers chapitres, a fait le tour du jardin et laisse sa place à Mark Wahlberg. Le nouveau venu, qui nous avait bien fait rire dans l’irrévérencieux Ted de Seth MacFarlane, interprète avec une certaine fraîcheur le jeune père de famille veuf qui tente de surprotéger sa fille adolescente. Mais entouré d’une distribution peu convaincante, l’acteur finit par niveler son jeu vers le bas, inaugurant une présence qui ne rentrera pas dans les annales.

Transformers - Age of Extinction (Transformer : L'ère de l'extinction) – Paramount – Science-fiction – 157 minutes – Sortie en salles le 26 juin 2014 – États-Unis.

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