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Wall Street perd du terrain après des données sans éclat

Wall Street perd du terrain après des données sans éclat

La Bourse de New York reculait peu après l'ouverture jeudi, les investisseurs manquant d'inspiration après des données sans éclat sur l'économie américaine: le Dow Jones cédait 0,65% et le Nasdaq 0,54%.

Vers 13H55 GMT, le Dow Jones Industrial Average lâchait 110,01 points à 16.757,50 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 23,78 points à 4.355,97 points.

Le S&P 500, le plus regardé par les investisseurs, reculait de 0,60% ou 11,83 points à 1.947,70 points.

Wall Street avait rebondi mercredi après deux séances de baisse, faisant peu de cas de statistiques américaines contrastées dont une forte contraction de l'économie au premier trimestre (-2,9%): le Dow Jones s'était adjugé 0,29% à 16.867,51 points et le Nasdaq 0,68% à 4.379,76 points.

"Le calendrier économique du jour ne parvient pas à convaincre le marché de grimper, entre des demandes d'allocations chômage qui ont reculé un peu moins qu'attendu et une hausse des dépenses de consommateurs plus faible qu'anticipé", ont remarqué les analystes de Charles Schwab.

Les dépenses de consommation des ménages américains, moteur de la croissance des Etats-Unis, n'ont de fait augmenté que de 0,2% en mai, alors que les analystes tablaient sur un rebond plus marqué de 0,4% après un mois d'avril décevant.

Leurs revenus ont pourtant augmenté sur la même période deux fois plus vite, de 0,4%.

"Il y a un mois, la perspective de dépenses de consommation solides donnait aux investisseurs une raison de ne pas s'inquiéter à propos de la très faible performance de l'économie au premier trimestre", a commenté Christopher Low de FTN Financial. On estimait alors que "les dépenses de consommation avaient augmenté de 3% au premier trimestre et on s'attendait à ce qu'elles soient aussi solides au deuxième", a-t-il expliqué.

Mais les données de mai et les révisions à la baisse de statistiques concernant le premier trimestre "racontent une toute autre histoire". Désormais on sait que "les dépenses de consommation n'ont augmenté que de 1% au premier trimestre et devraient atteindre 1,25% au deuxième. A moins que les données de juin soient très fortes, on sera chanceux si le PIB atteint 2% au deuxième trimestre", a-t-il avancé.

"En conséquence, on pourrait avoir une contraction de l'économie sur l'ensemble du premier semestre et une croissance de seulement 1% sur l'ensemble de l'année", a ajouté l'économiste.

Le marché obligataire progressait. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans reculait à 2,525% contre 2,559% mercredi soir et celui à 30 ans à 3,346% contre 3,381% la veille.

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