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Le pétrole recule à New York, miné par la hausse des stocks

Le pétrole recule à New York, miné par la hausse des stocks

Les cours du pétrole coté à New York ont terminé en baisse jeudi, rattrapés par la nette hausse des stocks de brut aux Etats-Unis et l'apaisement des craintes sur l'offre d'or noir de l'Irak.

Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en août a baissé de 66 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), pour s'établir à 105,84 dollars.

Le prix du baril "s'est retrouvé sous pression dans le sillage des données relativement baissières publiées mercredi sur les réserves de produits pétroliers aux Etats-Unis", qui ont montré "une hausse surprise des stocks de brut et une demande assez faible", a indiqué Michael Lynch de Strategic Energy and Economic Research.

Les cours du brut n'avaient pas réagi spécialement la veille à ce rapport car le marché était alors surtout focalisé sur les spéculations sur une éventuelle levée d'une interdiction en place depuis les années 1970 des exportations de brut américain, après l'autorisation accordée par les autorités à deux entreprises pour l'exportation d'un pétrole très légèrement traité.

Mais "si on regarde en détail les documents, on se rend compte que cela ne change pas grand chose aux règles en place", le produit autorisé ne répondant pas à la définition du brut, a noté Bart Melek de TD Securities.

Le marché se détend un peu également en réalisant que "les combats en Irak ne menacent pas pour l'instant l'offre de pétrole", a souligné Michael Lynch.

La situation en Irak est scrutée par les courtiers depuis le début de l'offensive fulgurante, le 9 juin, des insurgés sunnites qui ont pris le contrôle de larges pans de territoires dans cinq provinces au nord et à l'ouest de Bagdad.

Le Sud du pays, où est situé la grande majorité des infrastructures pétrolières, est toutefois pour l'instant épargné par les combats.

D'ailleurs, selon Bart Melek, le ministre du Pétrole irakien "a indiqué que les exportations de brut produit dans le Sud du pays allaient augmenter en juillet".

Autre raison pour les investisseurs de se montrer prudents: "Les données économiques sur les Etats-Unis, sans être mauvaises, ne sont pas non plus très bonnes", a souligné Michael Lynch.

Après l'annonce mercredi d'une contraction de l'économie au première trimestre, les autorités ont indiqué que les dépenses des ménages n'avaient augmenté que de 0,2% en mai, deux fois moins vite que leurs revenus (+0,4%).

jum/sl/rap

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