Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Kerry se rendra vendredi en Arabie saoudite pour discuter de l'Irak

Kerry se rendra vendredi en Arabie saoudite pour discuter de l'Irak

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a annoncé mercredi qu'il se rendrait vendredi en Arabie saoudite, une étape qui n'était pas prévue dans sa tournée, pour des discussions sur la crise en Irak.

M. Kerry a indiqué qu'il insisterait sur "la grande urgence" en Irak en s'entretenant avec les autorités saoudiennes à Ryad, après ses visites à Bagdad, à Bruxelles pour une réunion de l'Otan, et à Paris jeudi.

"Le président Obama m'a demandé de me rendre en Arabie Saoudite vendredi pour rencontrer Sa Majesté le roi Abdallah afin de discuter des questions régionales, y compris la situation en Irak", a-t-il dit au cours d'une conférence de presse.

Les deux hommes devraient également discuter de "la stratégie pour combattre la menace que pose l'EIIL (l'État islamique en Irak et au Levant) et soutenir l'opposition modérée en Syrie", a-t-il ajouté, avant de quitter Bruxelles pour Paris. Il a dû prendre le train, son avion étant cloué au sol par une grève à l'aéroport de Bruxelles.

L'Arabie saoudite a ouvertement accusé ces derniers jours le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, un chiite, d'avoir conduit l'Irak au bord du gouffre par sa politique d'exclusion des sunnites, et a réclamé la formation d'un gouvernement d'entente nationale. M. Kerry a lancé un appel dans le même sens lors de sa visite en Irak lundi et mardi.

A Bruxelles, M. Kerry a également discuté de l'Irak avec le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, qui a affirmé que son pays faisait "face à une situation très difficile" en raison des multiples foyers de troubles au Proche-Orient.

Dans ce contexte, "il est nécessaire de se consulter davantage, d'agir comme deux partenaires stratégiques", a-t-il dit à M. Kerry.

"Nous sommes très préoccupés par la situation en Irak", a déclaré le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen.

"Je peux vous assurer que les alliés de l'Otan sont solidaires" sur ce dossier et qu'ils "n'hésiteront pas à prendre les mesures nécessaires pour assurer une protection efficace de la Turquie", a-t-il ajouté.

L'Otan déploie déjà des batteries de missiles sol-air Patriot depuis début 2013 dans le sud de la Turquie pour parer à toute menace venue de Syrie.

jkb-jri/cb/plh

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.