Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Deux Palestiniens tués par les forces de sécurité israéliennes en Cisjordanie

Deux Palestiniens tués par les forces de sécurité israéliennes en Cisjordanie

Deux Palestiniens ont été tués par les forces de sécurité israéliennes en Cisjordanie, au 10e jour d'une opération lancée après l'enlèvement de trois jeunes Israéliens près d'une colonie, ont indiqué dimanche des sources médicale et de sécurité.

La première victime a été tuée par balle lors d'affrontements dans la nuit à Ramallah, au cours desquels cinq personnes ont été blessées. La seconde a été tuée par balle alors qu'elle se rendait à la mosquée pour la prière du matin au camp de réfugiés d'el Ein, dans l'ouest de Naplouse, où des heurts avaient lieu, a-t-on précisé de même source.

Selon des membres de sa famille, il est mentalement instable.

L'armée israélienne n'avait pas dans l'immédiat d'information sur les violences à Ramallah, mais a confirmé avoir tiré sur un homme à Naplouse qui s'était approché des soldats "de manière menaçante".

Le jeune homme, âgé de 27 ans, n'a pas répondu aux tirs de sommation, selon l'armée, qui a ensuite tiré sur lui. "Selon les premiers éléments, il n'était pas stable mentalement", a indiqué un communiqué de l'armée.

Les forces de sécurité israéliennes sont engagées dans une vaste opération baptisée "Gardiens de nos frères" et qui vise selon l'armée à localiser les trois jeunes enlevés le 12 juin et à démanteler en Cisjordanie les infrastructures du Hamas à qui Israël impute le rapt.

Il s'agit du plus important déploiement de l'armée israélienne en Cisjordanie depuis la fin de la deuxième Intifada en 2005.

Dans la nuit de samedi à dimanche, 6 Palestiniens ont été arrêtés, selon le communiqué de l'armée, ce qui porte à plus de 340 le nombre de Palestiniens arrêtés ces derniers jours, dont deux-tiers environ appartiennent au Hamas, qu'Israël accuse d'être derrière l'enlèvement des trois jeunes hommes.

Le représentant palestinien à l'ONU, Riyad Mansour, a demandé vendredi l'intervention de la communauté internationale pour protéger la population civile palestinienne victime selon lui d'une "punition collective".

Les trois étudiants d'écoles talmudiques situées dans des implantations de Cisjordanie, âgés de 19 ans pour l'aîné et de 16 ans pour les deux autres, ont disparu dans le Goush Etzion, un bloc de colonies.

jjm/bpz/cbo/hj

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.