Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Amnesty demande au Caire d'annuler les condamnations à mort en Egypte

Amnesty demande au Caire d'annuler les condamnations à mort en Egypte

Amnesty International a demandé samedi aux autorités égyptiennes d'annuler la condamnation à mort de 183 partisans présumés du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l'armée.

"Les autorités égyptiennes doivent casser ce jugement et ordonner un nouveau procès, équitable pour tous les accusés et sans recours à la peine de mort", a souligné Hassiba Hadj Sahraoui, vice-directeur pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord dans l'ONG basée à Londres.

Epilogue d'un procès expéditif de masse mené fin avril, un tribunal égyptien a confirmé samedi les condamnations à mort de 183 partisans de Mohamed Morsi, dont le chef de sa confrérie désormais interdite des Frères musulmans, Mohammed Badie.

Au total dans cette affaire, 683 personnes avaient été condamnées à la peine capitale fin avril pour avoir participé à des manifestations violentes à Minya, le 14 août, le jour même où quelque 700 manifestants pro-Morsi tombaient sous les balles des policiers et soldats au Caire.

"Le système judiciaire égyptien est de toute évidence cassé et n'est plus en mesure de rendre justice. La peine de mort est impitoyablement employée comme une arme servant à éliminer les adversaires politiques", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui.

"Le système a perdu tout semblant d'impartialité et de crédibilité lorsque des officiers de sécurité, accusés de graves violations des droits de l'homme, sont libérés pendant que des milliers de dissidents sont enfermés", a-t-il ajouté, évoquant un "grand pas en arrière pour les droits de l'homme en Egypte".

jk/bir

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.