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Près de 4.000 Erythréens fuient leur pays chaque mois (ONU)

Près de 4.000 Erythréens fuient leur pays chaque mois (ONU)

Près de 4.000 Erythréens fuient leur pays chaque mois pour échapper à la répression brutale du pouvoir et le travail forcé, s'est alarmée jeudi à Genève la rapporteuse spéciale de l'ONU pour l'Erythrée, Sheila Keetharuth.

"Si cet exode se poursuit à ce rythme, l'Erythrée sera bientôt un pays vidé de ses habitants", a averti Mme Keetharuth, s'adressant aux diplomates du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU réunis cette semaine pour discuter de la situation.

Depuis janvier, 13.000 réfugiés érythréens sont arrivés en Italie par bateau, contre un peu moins de 10.000 sur l'ensemble de l'année 2013, a souligné Mme Keetharuth.

Le travail forcé, non-rémunéré et à durée illimitée, sous couvert de "service national" auquel sont soumis hommes et femmes à partir de 18 ans, est "la principale raison de cet exode" massif, selon Mme Keetharuth.

S'y ajoutent les violations massives des droits de l'Homme par le régime du président Issaias Afeworki: arrestations arbitraires, torture, détentions au secret dans des conditions horribles.

Sheila Keetharuth n'a pas été autorisée à se rendre en Erythrée, pays totalement coupé du monde, pour enquêter, mais elle a pu s'entretenir avec de nombreux Erythréens qui ont fui, au péril de leur vie, "parce qu'ils n'avaient pas le choix", a-t-elle souligné.

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