Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Victime du braconnage, une réserve tanzanienne classée patrimoine en péril par l'Unesco

Victime du braconnage, une réserve tanzanienne classée patrimoine en péril par l'Unesco

La Réserve animalière de Selous, dans le sud-est de la Tanzanie, a été placée mercredi sur la liste du patrimoine en péril "en raison du braconnage qui décime la faune sauvage du site", a annoncé à Doha le comité de l'Unesco.

Considérée comme l'une des plus vastes zones protégées en Afrique, la réserve, d'une superficie de 50.000 km2, connait un "braconnage généralisé qui a provoqué un déclin dramatique des populations de faune sauvage, notamment des éléphants et des rhinocéros, dont le nombre a baissé de près de 90% depuis 1982, lorsque le bien a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial", a indiqué l'Unesco dans un communiqué.

Le Comité a appelé "la communauté internationale, notamment les pays de transit et de destination de l'ivoire, à soutenir la Tanzanie dans sa lutte contre les activités criminelles".

Connue pour ses populations d'éléphants, de rhinocéros noirs, de guépards, de girafes, d'hippopotames et de crocodiles parmi de nombreuses autres espèces, la "réserve de gibier de Selous" possède aussi une diversité d'habitats "exceptionnellement importante composée de forêts claires (Miombo), de prairies ouvertes, de forêts riveraines et de marais, qui en font un riche laboratoire d'observation des processus écologiques et biologiques en cours", rappelle l'Unesco.

Lors de la session de l'Unesco à Doha, une trentaine de sites naturels et culturels, dont la citadelle d'Erbil dans le Kurdistan irakien, sont en lice pour être distingués pour leur "valeur universelle exceptionnelle" et s'ajouter à une liste déjà longue de 981 noms dans 160 pays.

alc/nou/hm

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.