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Le chef de l'opposition kényane dément toute implication dans les attentats

Le chef de l'opposition kényane dément toute implication dans les attentats

Le chef de l'opposition kényane, Raila Odinga, a affirmé mercredi que son parti n'était aucunement impliqué dans les attaques qui ont fait ces derniers jours une soixantaine de morts dans le pays.

Devant des journalistes à Nairobi, M. Odinga a condamné les raids meurtriers nocturnes perpétrés dimanche et lundi près de la côte touristique (sud-est). Il a ajouté que son parti, le CORD, "déclare catégoriquement que la violence n'est pas un moyen pour atteindre des objectifs politiques légitimes".

Bien que les islamistes somaliens shebab, liés à Al-Qaïda, aient revendiqué les dernières attaques, le président kényan Uhuru Kenyatta a nié mardi leur implication et accusé des "réseaux politiques locaux" liés à "des gangs criminels".

Même s'il s'est gardé de désigner nommément les responsables, pour les observateurs il visait son grand rival Raila Odinga, qu'il avait battu à la présidentielle de 2013.

Le chef de l'opposition a jugé ces déclarations du président Kenyatta "malheureuses et injustifiées".

M. Odinga, qui avait annoncé début juin de prochaines manifestations contre le gouvernement, a assuré que le programme était maintenu. Une manifestation est prévue le 7 juillet.

Les accusations du chef de l'Etat ont été accueillies avec scepticisme mais ont fait monter la tension entre pouvoir et opposition, dans un pays encore marqué par les violences ethniques meurtrières qui avaient suivi la présidentielle de 2007.

rk-pjm/tmo/de

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